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BEAUF STORY

La traditionnelle assemblée des pique-assiettes s’est réunie au CNIT pour écouter les discours des dirigeants maison avant de se jeter sur le buffet de petits fours, motif principal de leur présence. Que voulez-vous, c’est typique de la mentalité de l’actionnaire dont la Direction Générale prend si grand cas. Gavés, ils ont pu repartir satisfaits, estomac et poches pleines. Le dividende par action est en hausse de 35%. La direction a même fait voter une résolution réduisant nos moyens de défense contre une OPA afin que ceux-ci puissent repasser à la caisse en cas de nouveau coup boursier… Par contre la presse économique en sera pour ses frais, il ne s’est rien passé d’autre et Bouton a même refusé tout net de répondre aux questions sur le devenir de la banque ou sur d’éventuels contacts avec la BNP, circulez, y-a rien à voir.

L’EFFET BOOMERANG

L’accord instituant le régime de retraite supplémentaire baptisé IP Valmy est arrivé à échéance. 3 réunions de négociation sont programmées du 3 au 31 mai pour parvenir à un nouvel accord. Mis en place au début 95, ce complément de retraite est financé par des cotisations et par un supplément variable, indexé sur le ROE… Ce lien avec les résultats de l’entreprise avait été exigé par la Direction qui avait de nouveau négocié une modification de la formule en 97 tout en refusant d’augmenter sa contribution. Mais la conclusion de l’accord modifié fin 97 prévoyait que sa contribution serait liée au niveau et à la capacité bénéficiaire du groupe lors de la renégociation de l’accord en… 2001 !

Chacun sait aujourd’hui quelle fut la progression du ROE qui suivit, pour passer à 22% aujourd’hui, tandis que la Direction Générale promet du 20% récurrent aux marchés ! On comprend pourquoi la direction a changé d’avis et ne veut plus prendre le ROE en référence …

NOIX GRATUITE

C’est décidément une spécialité de nos dirigeants de parler trop vite. Daniel BOUTON s’était récemment fait remarquer en menaçant le gouvernement dans la presse, une méthode très fine pour postuler aux 10% du Crédit Lyonnais déclarés à vendre par les journalistes de la presse économique… Le numéro 2 n’a pas voulu être en reste et critique l’assemblée nationale et sa loi consacrant la gratuité des chèque et instaurant de nouvelles obligations pour les banques. Philippe Citerne aurait pu s’en tenir à quelques arguments bien sonnés… la CGT des banques a elle-même fait observer que c’était surtout une question de coût global du service bancaire d’une part et d’autre part de la nécessité d’assurer un service minimum gratuit aux défavorisés … Pourquoi railler la représentation nationale en lui suggérant de voter aussi une baguette de pain gratuite tous les matins et un béret gratuit par an ? Et pourquoi pas une noix gratuite pour Philippe Citerne tant qu’on y est !

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