AFB, RIEN
Rabrouée par le MEDEF qui jugeait la nouvelle convention collective trop favorable, l’AFB a vite repris ses esprits. La commission paritaire du 10 mai n’a donné aucun résultat, provoquant l’indignation des représentants syndicaux qui ont quitté la séance. Alors que les banques ont affiché des résultats en hausses considérables et que les rémunérations des dirigeants s’envolent, l’AFB refuse toute augmentation des minima. Une carte postale éditée par les fédérations sera diffusée prochainement pour lui être adressée et engager une campagne sur les salaires qu’il est grand temps de revaloriser.
PRE-RETRAITES
L’AFB n’a pas non plus fait d’étincelles dans ce domaine. En réponse aux contre-propositions syndicales, l’AFB a remis un nouveau projet qui prévoit des possibilités de départ à 57 ans mais au prix d’une diminution du revenu de remplacement qui passe de 65% à 60%… Quant à l’emploi, le projet maintient un recrutement pour 4 départs, en laissant un an à la banque pour procéder à l’embauche … Ce projet ayant fin 2001 comme échéance, autant dire qu’aucun départ n’aura été compensé à cette date ! Le chemin risque donc d’être long avant de parvenir à un accord à ce rythme.
NEGOS SG
Après le rendez-vous syndicats-Daniel Bouton, on attendait avec impatience les nouvelles propositions de la DRH qui devaient servir de base à la reprise des négociations. Le " projet social " est parvenu aux syndicats comprenant quelques améliorations mais toujours sensiblement en retrait sur de nombreux points par rapport aux " avantages maison " précédents. Une réunion est prévue le 8 juin pour en discuter. Autant dire quela pétition lancée par les syndicats de la
Générale a besoin de recueillir encore des signatures pour faire avancer les négociations.
FEUILLETON DES 35 HEURES
Lors de l’entretien du 17 avril avec le Président, les 5 syndicats avaient cru comprendre que de nouvelles propositions seraient faites par la DRH en vue de terminer la négociation sur les 35 heures avant l’été. Le 11 mai, lors de la reprise des négociations sur le sujet, l’exercice s’avère plutôt difficile. 4 h 30 de discussion qui ont commencé par une longue introduction de M. Py. En guise de nouvelle proposition, la D.R.H. sort de son chapeau un nouveau lapin : pour 1600 H annuelles, 209 jours de travail, 38 H 15 réelles par semaine. C’est une formule nouvelle mais qui reste dans la même lignée que les propositions précédentes. M. Py n’exclut donc pas la possibilité de réduire le temps de travail en minutes. C’est le gros point de divergence entre les syndicats et la Direction. M. Py dit ne pas être en désaccord avec la semaine de 4 jours 1/2 ou les semaines alternées mais il veut laisser la possibilité d’une réduction en minutes pour certaines directions locales. Et c’est bien là tout le danger ! M. PY ouvre la possibilité d’un temps de pause déjeuner supérieure à 2 H qui pourrait s’organiser en fonction de hautes et basses activités professionnelles. D’autre part il y a une petite avancée pour les cadres au forfait du fait de leur fonction dans l'entreprise : 211 jours au lieu des 216 jours (850 personnes sont concernées). Bien difficile de qualifier ces nouvelles propositions " d’avancées sensibles ". Nous allons recevoir un premier texte dans la semaine à venir. Les prochaines séances de négociations sont les 29 mai , le 15 juin et le 29 juin. Le 16 mai nous connaîtrons le jugement du tribunal qui validera ou annulera l’accord AFB/SNB du 4 janvier 1999.
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