De l’artisanat à l’ère industrielle
Après les 16 années d’immobilisme du binôme SNB-CFTC, tant en matière de communication que de prestations, l’arrivée de la CGT à la tête du CE des Services Centraux Parisiens en 2013 a fait souffler un vent de renouveau. Le plus visible a été le passage au numérique (site web totalement rénové, newsletters électroniques, page Facebook, paiement en ligne…), avec en back-office une professionnalisation marquée de la gestion et de la transparence des attributions des prestations – notamment en matière de voyages. Ce chantier a été long et compliqué, mais vous en voyez aujourd’hui les effets. Le CE est enfin entré dans le XXIe siècle.
Alors qu’auparavant les prestations proposées ne touchaient qu’un public restreint et qui ne se renouvelait pas, notre but a été d’ouvrir l’accès aux prestations du CE au plus large public possible. En plus du passage à la communication électronique – qui a également permis de réduire drastiquement la consommation de papier et contribuer ainsi à la préservation de l’environnement, nous avons eu à cœur de diversifier les offres et de permettre plus de souplesse dans les choix individuels. Pour cela, nous avons donc élargi le périmètre des prestataires et des partenaires en négociant des tarifs préférentiels.
Quelques exemples :
- Rénovation de l’offre vacances : destinations plus variées, avec des partenaires plus adaptés
- Journées récréatives pour les enfants : recours à un prestataire spécialisé pour assurer le bien-être et la sécurité de vos enfants
- Sports : avec les abonnements PSG, rugby et basket, ce sont plus de 3500 places qui sont désormais disponibles chaque année en plus des matchs internationaux ; accès privilégié à Rolland-Garros :
Escapades et sorties en tous genres : offres spas, restaurants gastronomiques, offres variées (en voucher ou avec des partenaires voyages) pour des week-ends en amoureux ou en famille…
- Développement de la politique de partenariats :
Notre but sera toujours de faire au mieux et de vous proposer les meilleures prestations possibles avec le budget étriqué dont dispose le CE des Services Centraux Parisiens.
Car la différence avec ce que vous pouvez lire par ailleurs est là : la CGT ne vous fera pas de promesses mirifiques impossibles à tenir et aussitôt oubliées après les élections.
Vous faire miroiter des chèques-vacances, des subventions ou des services en tous genres est aisé. Mais le CE est confronté à une dure réalité financière : il dispose d’à peine 180 euros par salarié et par an. Difficile d’avoir ainsi le beurre, l’argent du beurre et les prestations du crémier… Les CE des autres grandes entreprises ont des budgets au moins 5 à 10 fois plus élevés. Pourquoi ?
Parce qu’un arrangement d’entreprise antédiluvien oriente plus de la moitié de la subvention de toute la SG pour les activités sociales et culturelles (ASC) vers le comité central d’entreprise (CSEC, qui gère des villages vacances, colonies) et que le reste est ensuite redistribué en priorité vers les petits établissements. Avec près de la moitié de l’effectif de SGPM, les Services Centraux doivent donc se contenter d’à peine 15% du budget total …
Seule la CGT a demandé, à plusieurs reprises, à ce que cette répartition qui vous lèse tous soit revue ! L’ensemble des autres syndicats et la direction ont refusé à chaque fois.
Et pour rien n’arranger, la dotation spécifique sport n’a pas été indexée sur la croissance de la masse salariale comme la direction l’avait promis en 1993. Encore une fois, seule la CGT rappelle la direction à ses obligations ! Mais faute de soutien de nos partenaires syndicaux, la direction peut se permettre de continuer à faire la sourde oreille.
Pour les activités sociales et culturelles, comme pour les autres sujets, la CGT est indépendante de la direction et défend vos droits !