12e Plan de suppressions de postes
En l’absence de Séverin Cabannes, c’est à Laure Lemagnien et Anne-Catherine Ropers qu’est revenu l’honneur de nous présenter le 12e plan de réduction d’effectif de l’ère Oudéa.
Ceci est une revue rapide de la réunion tenue lundi soir. Le détail du plan sera communiqué mardi matin aux élus et mis à disposition sur notre site internet : www.cgtsocgen.com.
En bref
Environ 1600 postes supprimés dans le monde au total (dont environ 1200 pour GBIS) dont 752 en France.
Détail en France par pôles :
- GBIS : 504
- HRCO/GBI : 14
- IBFS : 171
- Autres directions centrales : 63
Ces 63 dernières suppressions ne pourront donner lieu qu’à des mesures de reclassement interne. Les départs volontaires se feront dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective (RCC).
Les expatriés qui n’auront pas de point de chute identifié au 1er mai et les salariés dont les postes ont été supprimés lors de réorganisations précédentes et n’ont pas encore trouvé de reclassement pourront bénéficier des dispositifs d’accompagnement, y compris des départs volontaires.
La période d’information des salariés et de consultation des instances représentatives du personnel (IRP) s’ouvre dès le 9 avril.
La mise en place du plan de réorganisation et de ses mesures d’accompagnement devrait se faire fin mai ou début juin. C’est à ce moment-là que vous pourrez vous manifester auprès d’un dispositif dédié encore à définir avec la direction.
L’objectif de la direction reste de revenir à un RONE pour GBIS compris entre 11,5% et 12,5% contre 7,9% en 2018. La direction vise un allègement de 10 milliards d’euros des RWA, dont 2 milliards grâce à l’optimisation de l’utilisation des ressources rares. La sélectivité sera de mise dans les relations commerciales.
IBFS
Après une première rencontre avec Philippe HEIM (cf cr ci dessous), Nicolas Eyt pour IBFS et Marie Albanne Pottier sont venus devant les organisations syndicales présenter le bilan de la réflexion d'IBFS. Après quelques circonvolutions sur le contexte, le bilan positif des BU, les espoirs en terme de trajectoire, contrebalancées par les incertitudes géopolitiques et l'évolution des métiers, la présentation de la future structure devrait voir les effectifs passer de 378 postes actuels à 226 à la cibles. C'est une vague massive de 135 suppressions nettes de postes qui devraient concernées 235 salariés éligibles aux mesures complémentaires décrites dans l'accord emploi (171 suppressions de postes dont 17 liés à SGABS et 29 expat, avec par ailleurs 28 tranferts vers d'autres directions centrales et 19 créations de postes en BU).
Pour pouvoir véritablement s'y retrouver dans les chiffres qui nous ont été présentés et challenger la justification de chaque suppression de postes, il faudra analyser précisément le document qui va être remis aux organisations syndicales et instances représentatives du personnel demain à 8h30.
Ce document fera ensuite l'objet d'une consultation du CE des Centraux, tout comme le dossier GBIS. Une prochaine réunion de négociation spécifique aura lieu le 15 avril.