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Bonjour, 

Voilà une semaine placée sous le signe de la future Technopole de VdF, avec une réunion de négociation mardi matin (dont vous trouverez le compte-rendu en pièce jointe) et une nouvelle présentation ce jeudi en Comité d’Etablissement. A chaque instance son rôle : la première était dédiée aux mesures d’accompagnement social du transfert tandis que la seconde s’est focalisée sur les aspects « techniques » (immobilier et transport principalement). En ce qui concerne les mesures d’accompagnement, nous en sommes encore qu’aux premières escarmouches avec la direction. Comme vous le verrez dans le compte-rendu ci-joint, chacun a posé ses jalons : la direction vise à se faciliter la vie en limitant les marges de manoeuvre, mais elle est en même temps bien consciente qu’elle a besoin de votre consentement au moins tacite pour que l’opération ne tourne pas au fiasco. Cela nous donne une marge de négociation, qui est nourrie par les nombreuses remontées que nous avons de la part des salariés potentiellement concernés par ce projet. 

Car il y a encore loin entre les beaux slogans et la réalité. Prenons par exemple la présentation que nous a faite ce matin Sophie Février, qui est en charge du projet chez RESG/IMM. Avec de jolies diapositives, elle nous a déroulé ce qu’elle espère être une « belle aventure humaine » dans un espace favorable à l’innovation, à l’ouverture sur le monde et au bien-être au travail. Premier hic, nous avions découvert la veille que les espaces initialement prévus pour le CE et l’UASG avaient disparus des plans. Un bel accroc dans la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) Interpellée sur le sujet, Sophie Février nous a assuré que la réflexion sur le sujet n’était pas terminée. Il ne reste plus qu’à espérer que la direction se décide ensuite à augmenter le nombre de salariés mis à notre disposition afin que nous puissions contribuer à faire de ses nouveaux bâtiments des lieux de vie conviviaux pour ceux d’entre vous qui s’y retrouveront. Cela leur permettra aussi d’oublier que, en ce qui concerne l’accessibilité par les transports en commun, la réflexion n’a pas été aussi poussée que pour l’aménagement « d’espaces de travail modernes et innovants ». C’est là qu’on se rend compte que les membres de la direction prennent assez peu le RER et ne connaissent pas l’engorgement de la gare de Val de Fontenay aux heures de pointe. Problème qui sera résolu pendant les étés 2017 à 2021 par la fermeture de la ligne A pour travaux. Mais, tout comme pour les fermetures de cet été et de 2016, la direction n’a prévu aucun plan B. 

Pour résumer, nous aurons certainement un très beau bâtiment avec un magnifique plan de communication mais les détails importants concernant les conditions de transfert puis de travail sont encore largement perfectibles. Heureusement, il nous reste encore près de 18 mois pour pousser la direction à faire des efforts dans ces domaines essentiels. Il lui faut apprendre à ne pas soigner que les apparences. 

Cordialement, 

Emeric Uhring

Secrétaire du CE des Service Centraux Parisiens

Délégué du Personnel CGT

http://192.16.214.12/espacesyndicalcgt/

www.cgtsocgen.fr