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DROIT D’INVENTAIRE
Exercice rituel, chaque année une expertise indépendante permet aux élus du CSEC d’éclairer leur avis sur la politique sociale au sein de la SG (gestion de l’emploi, conditions de travail, etc). Vous pouvez retrouver sur notre site l’expertise et la déclaration in extenso de la CGT sur le sujet. On note tout d’abord que la baisse des effectifs en CDI se poursuit (-46% de TMB depuis 2010 et +25% de cadres). On constate ensuite en 2022 une hausse de 10% du turn-over et une augmentation de 16% des démissions ! La question de l’attractivité de la SG comme employeur va devenir clé … et ce ne sont pas des pseudos clauses de rétention qui éviteront les départs de salariés lassés par le manque de reconnaissance du travail effectué, la mobilité interne en berne, une politique inadaptée pour les plus de 50 ans, sans même parler des rémunérations à la traîne de l’inflation depuis au moins 3 ans. Tout cela sera au cœur de la prochaine négociation Emploi, déterminante pour l’avenir.
VOX POPULI, VOX TRAHIE
Après un long processus électoral dans les centraux, il ne restait plus qu’à en tirer les conséquences lors de la constitution du nouveau CSE et de ses instances pour les 4 prochaines années. Alors que la CGT avait proposé de tenir compte des choix exprimés par les salariés lors de l’élection pour aboutir à une juste répartition des responsabilités, les élus SNB et CFDT ont mis en place, avec l’appui des voix CFTC, une coalition visant à exclure la CGT (arrivée en seconde position) et donc de spolier les 34% des salariés qui ont voté pour elle. Un nouveau mauvais coup pour la démocratie, «décidé au niveau national» (d’après les élus) et certainement avant même le 1er tour. Bref, vous pensiez voter CFDT (voire CFTC), vous optiez sans le savoir pour une gestion SNB. Cette nouvelle magouille post-électorale ne nous empêchera pas de continuer de travailler avec encore plus de détermination et de transparence pour combattre les mauvais coups à venir et agir concrètement pour la défense des intérêts individuels et collectifs des salariés.
EGALITÉ : L’ARLÉSIENNE
La négociation touche à sa fin et un «ultime» projet d’accord a été soumis le 5 juillet aux syndicats. Vous avez pu lire, dans nos comptes-rendus des 6 négociations, les modifications plus ou moins importantes que nous avons fait acter et celles qui dépendent d’éléments exogènes (notamment une directive européenne non transposée dans le droit français et un contentieux à la BNP), dont les conséquences ne sont pas si clairement avantageuses a priori, dans l’application proposée. Nous y avons donc fait inscrire les bases et des dispositifs qui s’appliquent à tous et des garde-fous pour les discriminations. Pour femmes et hommes : «A travail égal, salaire égal». Pour lutter contre les écarts de salaire non justifiés, une nouvelle méthode va être utilisée et nous pourrons rapidement (mi-2024) en mesurer l’efficacité. En attendant, nous avons exigé et obtenu que la transparence que nous avions sur les rémunérations soit maintenue. Celle-ci permet à tous de se positionner dans l’échelle des salaires, de déceler les biais de la politique de rémunération… et cette transparence ferait partie de la fameuse directive européenne … si un jour, elle est transposée dans le droit français !
Le fichier PDF Moon
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