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EPISTOLAIRE
Dans le cadre du projet SG CDN, les relations épistolaires continuent. En tout cas, côté direction. Car la CGT est toujours blacklistée des échanges mails directs avec les salariés du CDN. De son côté, S. Proto a donc répondu (par lettre) à l'ensemble des élus. L’unanimité a voté contre le projet et lui avait surtout demandé de travailler un «scenario alternatif à la fusion» basé sur la coopération plutôt que l’absorption (un système informatique au service des différentes enseignes). Sa réponse de 4 pages (cf site CGTSG) balaye ce scenario alternatif qui, d'après lui, a bien été examiné et conclut par la nécessité d’une fusion par absorption. Le «projet alternatif» aurait aussi eu des impacts sociaux plus importants sans cette fusion. Certaines enseignes, faute de taille critique, n'auraient pas pu faire face aux investissements nécessaires (au-delà de l'informatique, comme la réglementation, la digitalisation ou l'expertise). Enfin, le courrier fait surtout la part belle à l'opportunité que représenterait ce projet. Le plaidoyer repose principalement sur l'ambition clientèle PRO, premium et patrimoniale, voire assurancielle. En attendant, aucune transparence sur l'évolution des groupes de travail de la direction. Bref, il faut des garanties, bien sûr. Mais au-delà de ces exigences sociales (emploi, mobilité, statut, etc), il faut aussi des actes concrets qui, sans attendre, démontrent aux équipes qu’elles auront bien les moyens d’une ambition tournée vers le développement et pas seulement vers la réduction de coûts de la stratégie du déclin. Or, pour l'instant,  la situation actuelle dans les deux enseignes et les enseignements des réorganisations précédentes ne prêtent pas à rendre audible l'ambition "d'offrir le meilleur des 2 enseignes aux 10 millions de clients" dans le cadre d’ "une dynamique de conquête". Une série de réunions devrait avoir lieu. Elles seront autant d’occasions de mettre carte sur table.

BALLON D’ESSAI
En attendant d’avoir des explications claires et précises sur les nouvelles ambitions de délocalisation de GTPS, la CGT a retoqué les consultations des CSE des centraux et de Lille Rihour. D’autant que la direction de GTPS déclarait en juillet 2020, qu’ «à ce stade, il n’y a pas d’offshorisations supplémentaires prévues». Bien sûr, depuis la situation a changé. Le travail à distance est bien rôdé (et la distance peut être très longue). Mais c’est surtout, comme l’a rappelé la direction de GTPS, «l’importance de plus en plus grande que prend la nécessité de maîtriser les coûts » qui impose à GTPS d’«être solidaire des efforts du Groupe». Alors que la BU est rentable et contribue favorablement aux résultats SG, elle ambitionne de délocaliser plusieurs centaines de postes ! Ca mérite bien quelques sérieuses explications ! Et pas une simple formalité devant les CSE (sans impact sur le projet). D’autant que le bilan des réorgs précédentes n’a même pas été attendu et que tout ceci se fait sans plan social. Ce qui ne veut pas dire sans heurts ! Laisser passer ce type de projet en douce serait donner une carte blanche à la direction pour traiter des BU - SU dont les résultats sont loin d’être aussi bons.

LES MOTS BLEUS
Rien à voir avec la célèbre chanson, ni avec la crise sanitaire actuelle. Il s’agit d’une formation interne dont l’ambition est de «redonner l’espoir» ou de «relancer une dynamique positive après un plan de départs volontaires» (sic). Mystique ou comique, l’initiative interne – à retrouver sur notre site - donne quelques conseils aux managers désarçonnés par la démobilisation et la désertion des troupes après une réorg saignante. En attendant, pour soigner les états d’âmes, il reste la chanson de Christophe. C’est bon ? Vous l’avez bien en tête ?

…. Sinon, à part ça, et la crise sanitaire, tout va bien. Portez vous bien.

   Le fichier PDF avec le dessin de Moon           Le fichier PDF avec le dessin de Tif      
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