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LE BRUIT ET LES RUMEURS
En attendant « LA » décision ou « LES » annonces, la situation est pesante. Le manque de visibilité sur la stratégie du gouvernement cache mal ses propres déboires sur les insuffisances de vaccins. A la SG, le buzz, qui commence à prendre le dessus sur les aspects sanitaires, vient des informations contradictoires qui bruissent sur la distribution du variable 2021. Certains diront que «c’est déjà bien de parler de distribution en pleine crise», mais cela ne suffira pas à calmer les esprits si les rumeurs s’avèrent exactes. On parle ici ou là d’une baisse de 25% pour les variables au-dessus de 3000 euros et de 10 à 12% en dessous de 3KE. A BDDF, on parle d’une grille d’attribution, -25% pour les collègues au niveau des attentes, une baisse de -10% pour les rares au-dessus des attentes en 2020, quant à ceux qui sont au-dessous des attentes, la baisse pourrait atteindre 40 à 100%. Bref, on parle beaucoup, mais personne ne sait vraiment. La cacophonie, organisée par le manque de clarté et de transparence, résonne d’autant plus que malgré nos demandes répétées (doux euphémisme) depuis 2 décennies, il n’y a aucun critère objectif qui permette de distribuer le variable à la SG, autre que ce que tout le monde appelle « la prime de gueule ». C’est malheureusement une situation inconfortable pour les managers, pris entre le marteau et l’enclume, envoyés au charbon sur les évaluations et les annonces difficiles à venir. C’est une année horribilis qui s’annonce en termes d’attribution de variable. Mais ce serait une véritable provocation, si l’empressement de la DG de verser des dividendes venait troubler un peu plus le climat social, déjà bien attaqué par les projets et les réorganisations.

KEZ- AZQORE ?
Il n’y a pas que les délocalisations au sein du Groupe qui alimentent le mirage de la profitabilité par le low-cost de la direction. Malgré l’échec retentissant de l’expérience APTP – au point que certaines de ses activités sont en phase d’être réintégrées – voici que vient d’être annoncée l’externalisation des back-offices et d’une partie de l’IT de la banque privée vers une filiale d’Indosuez Wealth Management appelée Azqore. Quel impact cela aura-t-il sur les équipes en France et ailleurs en Europe ? des salariés risqueront-ils d’être transférés vers cette entité ?  Pour l’instant, c’est malheureusement très obscur et nous attendons une clarification rapide de la part de la direction sur le sujet.  

VITESSE ET PRECIPITATION
Ce dossier est un nouvel exemple de l’accélération des chantiers lancés par la direction, accélération qui, quelles que soient ses dénégations, la conduit à négliger le dialogue avec vos représentants. Qu’il s’agisse d’Azqore, de Lyxor ou du rapprochement BDDF/CDN, il est très difficile de nouer une discussion franche sur les dossiers structurants en cours et c’est trop souvent par la presse ou à l’occasion de mails de communication interne que nous sommes d’abord informés des évolutions. Quoi qu’en puissent penser les technocrates, ce n’est pas un gage de réussite. C’est pourquoi il sera plus que jamais nécessaire d’avoir une voix forte au sein du Conseil d’Administration et que le 2e tour de cette élection en mars sera primordial pour canaliser les velléités destructrices d’emplois – et peut-être même d’activités – de la direction. A trop se précipiter vers le retour des dividendes, cette dernière risque une nouvelle fois de prendre des décisions dommageables pour l’avenir de la banque et l’emploi de ses salariés.

   Le fichier PDF avec le dessin de Moon    
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