• onesignal: 0

C'EST VOUS L'AVENIR

Depuis la publication du rapport Delevoye en juillet 2019 et le projet de loi du gouvernement présenté par Edouard Philippe en décembre, tout le monde - ou presque – a compris que, sans son retrait, cette réforme s’appliquerait dès 2022. A qui ? cela fait partie de l’enfumage entretenu depuis le début. A la SG, les 1ers concernés sont clairement ceux qui seraient en plus victimes de la suppression de leur poste dans les CDS. «Nous n’allons pas prendre la responsabilité de mettre en risque les collègues qui ne pourraient partir qu’après le 31 décembre 2021. Ils pourraient subir une décote définitive ou temporaire de leur pension» a répondu le directeur des relations sociales lorsque les transitions d’activités (possibilité de départ à 3 ou 4 ans de la retraite en cas de suppression de poste) ont été abordées dans la négociation sur les fermetures de St Quentin et de Viry. C’est aussi cette même population qui va prendre de plein fouet la décote des indemnités de fin de carrière (accord signé en décembre 2018 par 2 syndicats). C’est la «triple peine» avons-nous résumé, en exigeant de la direction de compenser.

NOUS PARTIMES 500…     
En septembre 2019, lors de la première réunion avec BDDF, la direction nous présentait des supports à ses «projets à l’horizon 2025», avec 530 suppressions de postes. Aujourd’hui, à la fin de la négociation en cours, nous en sommes à 1.400 postes supprimés ! … dont 892 salariés qui pourraient bénéficier des mesures élargies (départ volontaire, etc) … et le reste qui sera traité en «gestion courante» (mobilité). Le compte-rendu de chaque réunion et les versions du projet d’accord sont sur notre site. Si vous êtes impactés, il reste peu de temps pour nous faire part de vos réflexions, besoins ou propositions. Une «dernière» grosse réunion est planifiée lundi 20 janvier. Ce sera l’occasion pour l’expert Secafi de venir nous présenter son analyse de la situation et formuler des préconisations. Cette réunion sera suivie, le jour même, d’une nouvelle négociation sur les bases d’un texte qui devrait nous parvenir dans la journée (et que vous pourrez retrouver aussitôt sur notre site pour vous permettre de nous faire partager vos réactions).

50 JOURS

46ème jour de mobilisation contre la réforme des retraites. Des sondages qui désarçonnent toujours l’élite car la majorité des gens continue d’être opposée à la réforme imposée par le gouvernement et une majorité de salariés soutient la mobilisation de la majorité des syndicats (en fait, tous sauf Laurent Berger). Résumer la situation actuelle en caricaturant les grévistes «qui ne comprendraient pas la réforme», «qui refuseraient de discuter», c’est irresponsable après 2 ans de concertation. Depuis 6 mois, tout le monde demande un simulateur pour que chaque salarié puisse se référer à sa propre situation, juger et agir en conséquence. Le nouveau monsieur retraite, Laurent Pietraszewski le promet 6 mois après la publication de loi. Soit dans un an ! Entre le «provisoire» qui sera «définitif» si on ne se mobilise pas plus, l’«universel» qui d’après E. Macron «n’a pas vocation à s’appliquer à tous de la même manière», et les autres promesses sans lendemain, c’est à vous de trancher. Exigez avec nous, comme la quasi-totalité des syndicats en France et à la Société Générale le retrait de cette loi !

Le fichier PDF avec le dessin de Tif   
(Attention, vous devez vous connecter pour avoir accès au fichier PDF).

natio59