ALEA JACTA EST
Nous tenons d’abord à féliciter les salariés qui auront voté lors de ce très long processus électoral dans les services centraux, débuté en janvier et qui s’est achevé le 19 juin. Très long, et surtout sans doute trop long puisque le nombre de votants a reculé de 500 voix par rapport au mois d’avril. Malgré ce taux de participation extrêmement faible (inférieur à 30%), inquiétant dans le contexte actuel, nous remercions tout particulièrement les 35% d’entre vous qui nous ont renouvelé leur confiance. C’est un score remarquable et un formidable encouragement pour nos équipes à continuer notre travail et notre pratique syndicale basée sur la proximité, la transparence et la disponibilité. Cette proximité de l’ensemble des élus va néanmoins être bien amoindrie puisque le 18 juin, le juge a donné raison à la direction et aux autres syndicats (CFTC, CFDT et SNB). Nous avions dénoncé l’accord qui accentue l’effet des ordonnances Macron fusionnant l’ensemble des instances représentatives du personnel dans un CSE unique dans les centraux. Le juge semble considérer que, dès lors qu’un accord majoritaire est signé, il s’applique, peu importe si les salariés sont représentés, aidés et conseillés par 450 représentants ou 150 … L’actuel «plan» dans les centraux et les précédentes réorganisations ont démontré que ce n’était pas possible de travailler efficacement dans ces conditions. Nous allons donc faire appel de cette décision. En attendant, en dehors des 13 élus CGT qui siégeront au CSE unique des centraux, 16 élus SNB, 3 CFDT, 2 CFTC, 1 UNSA vont constituer la nouvelle instance le 3 juillet. Au-delà des promesses électoralistes sur papier glacé, le travail de fond va devoir se poursuivre dans les mois et les années à venir. Il est à craindre que la direction n’en ait pas fini avec ses décisions malheureuses et ses envies de régression sociale.
I WANT MY MONEY BACK
C’est encore un gros pavé auquel s’est attaqué le gouvernement concernant la réforme de la formation professionnelle. Une réforme de plus, car après celle du 100% santé (« reste à charge zéro » sur l’optique, le dentaire et les prothèses audio) qui va immanquablement avoir un impact sur notre mutuelle, celle sur le handicap, l’actuelle concernant l’assurance-chômage (dont les cadres sont les 1ères victimes, mais pas les seules), la réforme de la formation remet tous les dispositifs à plat. Et pas seulement ceux liés au financement pour lesquels les entreprises se posent la question de savoir «comment récupérer au mieux leur contribution financière à la formation». Après la mise en place d’un OPCO (Atlas) noyé dans plusieurs branches professionnelles, une négociation s’est donc ouverte à la SG pour s’attaquer au très vaste chantier. Pour l’heure, elle a accouché d’un calendrier à la rentrée.
PAS DE BOL
Décidément avec le PMAS, on n’a pas de bol. Après le naufrage lié au Brexit en 2016, le fiasco du «PMAS musclé avorté» à cause des litiges en 2017, le crû 2019 a rencontré quelques problèmes techniques. Après la semaine de maintenance du Self-Service RH à l’ouverture de la souscription, l’avertissement «En maintenance» mis sur le site Esalia a donné des sueurs froides aux salariés qui voulaient investir leur intéressement et participation le dernier jour. Nous avons demandé l’ouverture du site de souscription une journée de plus. La direction a fait la demande à l’AMF et finalement, il y aura eu plus de peur (ou de sueurs froides) que de mal. Enfin presque, car les «interrogations» sur le cours de l’action SG historiquement bas subsistent.
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