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FUITES DE CAPITAUX
Quand il s’agit de rémunérer votre travail, les temps sont durs selon la direction. Mais avec 3,9 milliards d’euros de résultat net, dont la moitié sera distribuée sous forme de dividendes, l’urgence de se lancer dans un énième plan d’économies paraît toute relative. Tout comme est très relative l’augmentation de l’enveloppe allouée à la rémunération financière (intéressement et participation) des salariés : +17% certes, mais à 117 millions d’euros, elle reste très loin de la norme des autres entreprises financières. Et ce ne sont pas les 42 millions de complément d’intéressement consentis par la direction qui permettront de faire oublier les centaines de millions envolés avec la disparition des augmentations collectives annuelles, la baisse récurrente des enveloppes du variable et les coupes sévères dans les divers avantages sociaux effectuées ces dernières années (dont récemment la prime des médailles du travail et les indemnités de fin de carrière). Il n’y a rien de glorieux à se vanter d’avoir été complice de ce tour de passe-passe effectué au détriment des salariés.

A LA DECOUPE
Au-delà de la question du partage des bénéfices avec les salariés, la distribution irréfléchie de dividendes ces dernières années a une conséquence fâcheuse : la SG est en manque de capital. 1% de ratio CET1 pour être précis : soit 3,6 milliards d’euros. Il aurait été logique de garder davantage de bénéfices pour muscler le bilan de la banque, et cela aurait été le rôle des administrateurs salariés de le dire. Mais ils se sont tus, et nous sommes de plus en pleine campagne électorale : Frédéric Oudéa brigue un nouveau mandat d’administrateur. Comme d’autres, il pense flatter ses électeurs avec des cadeaux à courte vue et des promesses pour l’avenir : la SG sera au cœur de la recomposition du paysage bancaire européen. Malheureusement, cette campagne a un coût. Au-delà du manque de capital, le coût social que la direction va vraisemblablement nous présenter le 9 avril prochain sera chèrement payé, notamment par les salariés d’IBFS et de GBIS. A force de coupes répétées, quelle sera la position de la SG dans le futur mécano bancaire européen ?

VOTEZ POUR VOUS !
Puisque c’est de saison, une autre campagne électorale bat son plein : celle pour désigner vos représentants qui seront chargés de vous défendre et de promouvoir les intérêts de tous les salariés des Services Centraux Parisiens au cours des 4 années à venir. L’enjeu est d’importance, car ces années seront cruciales pour l’avenir de la banque. Et, pour commencer, ces nouveaux élus auront la lourde tâche de vous accompagner au cours de la mise en place de la réorganisation de GBIS et IBFS avec les très nombreuses suppressions que l’on peut craindre. S’il y a bien une chose que les précédents PSE ont mis en lumière, c’est le rôle et l’implication sans faille des élus CGT. Mais, attention, une des nouveautés héritées des ordonnances et de l’accord signé par les autres syndicats, fait que la force de frappe de chaque syndicat est déterminée dès le 1er tour (et uniquement !). L’existence d’un vrai contre pouvoir n’est pas inscrite dans le marbre, cela dépend de chacun d’entre vous. Du 11 au 18 avril, ce sera le moment pour vous de faire en sorte que vos élus CGT SG soient très nombreux !

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