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WINTER BLUES
La période automnale n’a pas de déprimant que le dépérissement des feuilles. C’est aussi celle des impôts et des évaluations à la SG. Depuis 2013, l’année est rythmée par l’obligation de définir des objectifs individuels en début d’année et d’en tirer les conséquences lors de l’entretien d’évaluations en fin d’année…. entretemps, dans le meilleur des cas, un feed back régulier doit se faire entre le manager et le salarié. Manager à qui la direction a donné toutes les casquettes : gérer une équipe sous staffée, en évaluer les membres – sans pour autant avoir la possibilité de les récompenser en dehors de paroles, le tout en restant bienveillants. Chaque année connaît son lot de nouveautés et de dérives à l’instruction 13.672 qui reste la loi à respecter sur le sujet. Nous ne sommes pas en reste cette année, puisque dans les centraux, se multiplient les exercices qui s’apparentent à des 360°. L’objectif originel de la Direction Générale était de permettre un entretien entre le manager et l’évalué. De notre côté, nous ne voulions pas de règlement de comptes et de délations organisées. Au final, l’instruction n’a donc pas autorisé les 360°. Toute évaluation qui serait effectuée dans ce cadre ne serait pas conforme à l’instruction et donc, nulle. Dans le réseau, il semblerait que quelques directeurs d’agence aient reçu des appels des RCL/DCPP pour discuter de chaque collaborateur et s’entendre sur le niveau qu’il convient de mettre … un exercice à risque pour la direction car si les consignes sont trop précises, il entre dans ce qui s’apparente à des pré évaluations. C’est le motif qui nous avait permis de faire annuler plusieurs centaines d’évaluations en 2013. Général Electric, féru défenseur des évaluations individuelles dans un premier temps, vient d’annoncer qu’ils jetaient l’éponge devant l’exercice trop scolaire et générateur de conflits. Pile poil, ce qu’on disait il y a 3 ans.

LES ESCRONOCROQUES
Le cours de l’action reprenant un peu de couleur, ce fut l’occasion pour beaucoup de découvrir la facturation des frais de tenue de compte (ex valeur plancher en cas de déblocage). Nous sommes donc ré-intervenus en commission de suivi du fond E pour exiger la suppression de ces nouveaux frais. La DRH a précisé que ce n’était pas la SG qui facturait, mais S2E. Cette version fut formellement contestée par le représentant de S2E qui a précisé que c’est le teneur de compte qui a fait le choix de rendre payant ces opérations… et donc la SG.

MON ENNEMI
Ce pourrait être le titre d’un film de série B. lancé en 2012 au Bourget. Tandis qu’à l’approche de 2017 l’ennemi se porte toujours aussi bien, une croisade expiatoire est lancée par Don Quichotte à l’encontre d’un moulin sis sur le parvis de la Défense. Après quelques milliers de suppressions d’’emplois depuis 2008, dont quasi tout le monde se fout, ça mérite une réaction de notre part, d’autant que le «no comment» de la direction, c’est bien gentil, sauf que si d’aventure la SG se faisait délester de 1 ou 2 milliards, à qui le conseil d’administration ferait-il payer la facture ? Souvenons-nous qu’à cette question, D. Bouton avait répondu devant les syndicats : les actionnaires, en procédant à une augmentation de capital bouclée en 48h. Frédéric Oudéa, prendrait-il l’engagement de ne pas faire payer la facture au personnel à l’exemple de son prédécesseur ?

 

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cgt614 evaluations 2016