TASK FORCE
Avant l'été dernier, les rumeurs faisaient état de PSE dans les fonctions RH et Finance. Ce fut effectivement le cas dès septembre 2015. La saison 2016 semble plutôt axée sur les réflexions au sujet de nouvelles délocalisations dans différents secteurs. Après les PSE RH, Finance et COM, alors que celui sur MARK, LYXOR et GLFI ne sera certainement pas encore fermé, les projets de délocalisations seront très probablement présentés dès septembre aux élus du CE que vous élirez entre le 6 et 13 juin. Chaque salarié des Services Centraux peut, dès lors, mesurer toute l'importance d'avoir des élus non seulement déterminés, mais aussi proches d'eux. L'actuel secrétaire CGT du CE des centraux n'a pas hésité ces 3 dernières années à relayer, comme nous, toutes les informations qui concernaient chacun d'entre vous. Tout ceci n'est pas "naturel" dans l'entreprise en général, ce qui lui a valu quelques lettres d'avertissement pour tenter de le bâillonner. En vain. Après tout, l'information, c'est le pouvoir. Assurez vous, lors des élections du CE qui s'ouvrent, d'avoir fait le bon choix, en votant CGT. Faute de quoi, cet atout que vous avez pourrait bien fondre comme neige au soleil.
DEMOCRATIE 2.0
Comparée à l'intransigeance du gouvernement sur la loi travail et son célèbre 49.3, la consultation de l’ensemble des salariés des PSC pourrait paraître anachronique. Plus d'un millier des 3.650 salariés, toutes responsabilités confondues, ont répondu au mail de la CGT qui leur demandait s'il fallait, ou non, signer le projet d'accord d'accompagnement des projets de BDDF. 76,41% pensent qu’il faut signer l’accord. Le projet prévoit 550 suppressions de postes et la plupart des réponses sont accompagnées de réserves, voire d’inquiétudes sérieuses quant à la fermeture des sites. 15,90% pensent qu’il ne faut pas signer l’accord, une partie n’est pas concernée par la fermeture de site (ni même parfois, par la modification de leur activité). Enfin, 7,69% ne se prononcent pas, ou refusent de participer «à cette mascarade» (pour résumer l’esprit de leur réponse). Ite missa est. La CGT signera donc l’accord d’accompagnement social. Il ne faut pas croire que ce soit la fin de l’histoire. Au contraire ! Cela signifie que de nouvelles batailles commencent, sur les choix contestables du modèle opérationnel, et aussi afin de nous assurer que l’accord est correctement appliqué. C’est de notre responsabilité de signataire de nous assurer que les salariés concernés par les réorganisations obtiennent des réponses satisfaisantes aux souhaits qu'ils vont être amenés à faire à la RH.
TELETRAVAIL
En 2013, la CGT avait été, par ses propositions, au cœur de la négociation sur la mise en expérimentation du télétravail. Depuis, plus de 3.000 télétravailleurs sont recensés au 30 avril. Il aura aussi fallu intervenir régulièrement pour étendre à tel ou tel secteur la possibilité de télétravail. Voir, comme à ITEC, où seule la CGT est intervenue et a bataillé ferme pour finalement obtenir que 2 règles problématiques soient supprimées : exit le télétravail uniquement le mardi et le jeudi, finie l'interdiction faite aux managers… Nous avons aussi imposé que le télétravail soit un pré-requis pour les services voués à migrer vers les Dunes et soumis au Flexwork (dont les expériences en cours ne sont pas très reluisantes). Au delà de ce bilan, l'accord signé en juillet 2014 pour 2 ans arrive à échéance. La renégociation doit avoir lieu. C'est le moment de partager vos expériences et vos souhaits. N'hésitez pas, contactez nous !