BANZAI
C'était un collègue, un ami précieux, un camarade, un des nôtres, un membre important de notre famille. Il passait son temps à s'occuper des autres avec pugnacité et détermination. Il avait des petits yeux pleins de malice et le rictus toujours serein. Et pourtant, il en a abattu des projets et surmonté des difficultés du haut de ses 28 ans. Il prenait la vie par les deux bouts. Il avait plein de projets. La vie en a décidé autrement. Il a disparu brutalement ce jeudi 5 février, sans avoir le temps de lancer son cri de ralliement "Banzai". Nos pensées vont vers sa compagne Julie.
COMME UN AIR DE FAMILLE
Le commentaire est politique, certes, mais on nous accordera que les prises de positions répétées de Frédéric Oudéa, bien que drapées des oripeaux de l’expertise technicienne, nous autorisent à répondre à ses propos. Ainsi, nous écrivions, après l’avoir rencontré, notre scepticisme sur son credo : les nécessaires politiques d’austérité, le devoir de rembourser la dette publique, cette condescendance pour “ceux qui ne comprennent pas que c’est un mal nécessaire”, sans un mot sur ceux qui spéculent et font grimper les taux. Un mal nécessaire pour remplir les poches de quelques-uns, car tout le monde n’y perd pas. Les très grandes fortunes ne se sont jamais si bien portées. Au sortir des élections européennes, nous écrivions comment cette grande famille consanguine composée de technocrates non élus, d’experts en tout, de journalistes, de patrons de multinationales et de politiques creusait la fracture entre eux et le peuple. Et voici qu’au lendemain des élections en Grèce, comme s’ils pouvaient être surpris, ils s’offusquent du vote qui a renvoyé ces députés, ceux-là même qui votaient les plans de la BCE et du FMI enfermés dans leur parlement tandis que leur peuple manifestait à l’extérieur. Et surtout, last but not least, ils jouent des gros bras, les grecs devront tenir leurs engagements et rembourser… Dans le pays inventeur de la démocratie, le vote grec est un symbole pour les autres pays d’Europe particulièrement, il se pourrait bien que ce soit “le crépuscule des dieux de la finance”, ou plutôt le crépuscule de leur emprise sur le pouvoir politique. Nos dirigeants feraient bien d’être prudents et prendre un peu de distance. Dépositaire d’une bonne part de la dette publique de la France, classée à la 1ère place du podium par l’agence France trésor, la qualité de service implique aussi de ne pas s’ériger en prescripteur vis à vis d’un État souverain.
NO MORE YEARS
Alors que nous avions obtenu l'engagement du PDG lui même de discuter des critères d'attribution du variable, nous ne pouvons que constater un an après l'engagement, qu'aucune discussion n'a eu lieu et que le "dossier" du variable à la SG est resté en l'état. C'est à dire avec toute l'opacité que chacun lui reconnait et l'arbitraire dont la plupart souffre. Sans critère d'attribution et un minimum de visibilité nous ne pouvons continuer à distribuer des enveloppes de plus en plus conséquentes... l'entreprise prend ainsi un risque de contentieux sérieux. Cette année, d'après Monsieur De Sources sures, les enveloppes vont stagner dans le réseau et seront en baisse dans les centraux ... Une situation qui risque d'être donc encore un peu plus tendue.
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