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LE RELIQUAT

Partager les profits se fait souvent dans le conflit et parfois dans la précipitation. Là, ça ressemble à de la précipitation pour éviter le conflit … Après l’absence de mesures salariales pérennes, avant de publier les chiffres en baisse de la participation / intéressement, et avant que le versement des dividendes aux actionnaires ne revienne sur le devant de la scène, la direction a réfléchit à la possibilité de verser un supplément d’intéressement.  C’était l’objet de la réunion concoctée par le directeur des relations sociales le 2 avril. Pour J. F. CLIMENT, la baisse des montants qui seront distribués s’explique par les facteurs négatifs (coût du risque à BDDF, Libor, dette propre) qui ne viennent pas compenser les facteurs positifs (bons résultats, vente de notre implantation en Grèce et en Egypte). Pour limiter l’impact de la baisse de l’intéressement en 2014 (-7 millions), la direction envisage une enveloppe supplémentaire de 8,4 millions euros, si un accord est conclu avant le conseil d’administration prévu le 11 avril, puisque c’est celui-ci qui au final validera ou non le versement. D’ici là, la discussion va continuer. La distribution devrait se faire de manière uniforme (environ 190 euros pour tous... à l’heure où sont écrites ces lignes). Le directeur des relations sociales ne s’est pas gêné pour menacer plusieurs fois, qu’à défaut d’accord, une prime de partage des profits de 50 euros serait versée. L’occasion pour la CGT de dénoncer le bricolage dans la précipitation visant à donner un signe positif concomitant à la publication de la baisse de l’intéressement/participation, après plusieurs années sans réelles mesures salariales. Nous avons aussi rappelé l’urgence des discussions sur la distribution du variable et des évaluations que Frédéric Oudéa et Edouard Malo Henry avaient acceptées...il y a près d’1 mois, et pour lesquelles, aucune date n’est encore fixée. JFC a rappelé les « très nombreuses négociations qui sont en cours et imposées par la législation d’ici fin juin », mais il est convenu de mettre sur pied quelques dates de réunions sur le variable. Au final, un projet d’accord sur le supplément d’intéressement devrait nous parvenir avant la prochaine réunion prévue le mercredi 9 avril, à 9h30.

THE STRESS OBSERVER

Le cabinet Stimulus va bien ! Le stress aussi. Créé par le célèbre professeur Lègeron et financé par les entreprises qui recourent à son « expertise », il observe le stress. Le cabinet ne manque donc pas de débouchés – sans réel effet sur le stress lui même. Depuis 5 ans,  la SG recoure à ses services. Chaque année, un éminent spécialiste, expert es stress, vient présenter les résultats de l’enquête menée l’année précédente via les services de santé au travail, interne ou externe. L’occasion pour la CGT de proposer d’inverser le rythme sénatorial de l’observatoire et de travailler en amont sur les facteurs de stress qui prennent de plus en plus de place dans la vie des salariés… Exemple, le fait que les services centraux devraient migrer en grande masse de l’Ouest vers l’Est parisien, pourrait être géré dès maintenant par les RH. Charge à la ligne RH de recevoir les souhaits des salariés concernés et d’obtenir une cartographie qui colle tant au besoin de l’entreprise qu’aux desiderata des salariés. Par ailleurs, pour palier le sentiment qu’ont les salariés de BDDF d’être démunis des « décisions qui dégringolent d’en haut » et qu’ils subissent, nous avons aussi rappelé qu’aux expérimentations décidées par BDDF, nous avions proposé de mettre sur pied des études travaillées conjointement par les organisations syndicales et le personnel concerné … plutôt que les accompagner dans la mise en œuvre d’un projet dans lequel, personne n’aura eu l’idée de les associer.

 

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