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PAS DE TABOU

La rencontre de Jean François Sammarcelli avec les syndicats dans le cadre de l’instance de concertation a illustré une fois de plus la difficulté pour nos dirigeants d’accepter qu’ils ne soient pas seuls à avoir de bonnes idées. Certes, nous partageons le constat plutôt lucide du patron de la banque de détail, reconnaissons-lui la qualité d’être un grand banquier : prudent pour ne pas se lancer tête baissée dans les modes : vente de téléphones ou d’automobiles aujourd’hui, prudence hier dans la banque en ligne. Nous partageons aussi le pronostic d’une « rupture non brutale »… mais il s’agira bien d’une rupture qui tient aux comportements de la clientèle de particuliers essentiellement. Nous partageons par contre nettement moins ce qu’il insère dans une stratégie pour l’avenir des réseaux en dur du groupe et qui relève plutôt selon nous de la simple réduction des coûts, comme l’idée que le concept de conseiller dédié pourrait être abandonnée pour certaines franges de clientèle, ou bien d’une politique qui se résumerait à réduire le nombre des agences et l’effectif. Pas de « révolution » dit-il, les fermetures vont continuer en nombre limité, 1% du réseau actuel, les emplois disparaîtront en douceur pour cause de départs massifs en retraite, 1.500 par an. Mais cela ne fait pas une stratégie à moyen terme avons-nous objecté, ajoutant que les décisions prises dans le passé récent pouvaient être contre-productives pour l’avenir, comme lorsqu’un client se dérange à l’agence et qu’on l’expédie parler à un automate, même si c’est un IPAD implanté pour faire plaisir à Frédéric Oudéa ! Jean François Sammarcelli a beaucoup insisté sur une réflexion « sans tabou » non achevée, et promis de nous en parler « avant de les lancer ». Nous lui avons rappelé la spécificité de cette instance où nous n’entendons pas faire de la figuration : « il ne s’agit pas de nous consulter dans les instances habituelles sur des décisions déjà prises, nous voulons confronter nos idées et propositions aux vôtres, comme l’idée que nous partageons de disposer dans nos agences d’experts. Un peu secoué, le patron de la banque de détail nous a invités à lui faire part de l’état de nos réflexions et accepté une nouvelle réunion pour discuter.

NOUVELLES DU FRONT

La première session du PSE des services centraux est close. Il en reste 3 jusqu’au 25 octobre. 202 dossiers ont été traités par le CMM, dont 82 pour un reclassement, 94 départs et 16 plans de transition (PTA). 166 suppressions de postes sont réalisées sur les 425 restantes, ça ne se bouscule pas au portillon comme nous l’avions annoncé. Le nombre de reclassements est légèrement inférieur aux départs, mais c’est dû au délai plus long pour reclasser que pour faire un chèque. Encore une fois, il a fallu que nous inscrivions à l’ordre du jour quelques points qui font l’objet d’interprétations fantaisistes. Le plus important porte sur la date de référence du calcul des droits, celle de la fin du préavis non exécuté, qui est repoussée d’autant lors d’une demande de report de la date de départ. Nous avons conseillé au CMM de faire un rappel car les demandes de reports abusives peuvent coûter bonbon en générant par exemple le droit à un semestre supplémentaire… L’autre point porte sur la date butoir de signature des protocoles permettant de bénéficier de l’indemnité maximale : c’est le 26 novembre.

 

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