LA TRANSFORMATION
Certainement pas dans le projet de la « transformation » conçu par la Direction générale, la transformation de la Société Générale s’est étendue au domaine syndical. Désormais, la CGT est devenue la première organisation syndicale dans les services centraux d’Ile de France, la première également dans le collège cadres. Le second tour a confirmé et même amplifié le 1er, la CGT recueille plus de 32% des suffrages pour l’élection du CE et peut légitimement présenter un candidat à l’élection du secrétaire lors de la séance constitutive du 5 juillet. Il aura la très grande responsabilité de discuter des ordres du jour dont bon nombre comprendront des projets de restructurations. C’est une véritable « task force » de 111 élus au CE et dans les différentes délégations du personnel qui va se mettre au travail tout de suite. Consciente que la confiance accordée est aussi porteuse de grandes exigences de retour sur investissement. Les listes dans les différentes délégations du personnel donnent un éclairage encore plus cru sur le choix des électeurs. Dans les tours SG, où logent la Direction et les salles de marchés, la liste CGT emporte 45% des voix dans le collège cadres, un résultat bien plus significatif que le baromètre social. Globalement, la CGT pèse plus de 40% sur le pôle Ouest. Sur les pôles Ouest et Est confondus, les délégués du personnel CGT sont élus avec plus de 37% des voix, soit 1935 voix dont 700 d’avance sur les seconds. Ite missae est, la campagne électorale est donc terminée et le débat sur le syndicalisme tranché par les électeurs. C’est d’un vrai contre pouvoir et d’informations dont le personnel a besoin. Pour décider lui-même de ce qui est bon pour lui.
LA 35ème PLANÈTE
Il aura, presque, tenu ses engagements de calendrier. Frédéric Oudéa recevra les organisations syndicales le 10 juillet prochain, 2 jours après l’envoi des premières lettres aux salariés « directement concernés ». La CGT ne manquera pas l’occasion de lui demander de mettre un coup d’arrêt à ce climat et ce langage de guerre qui se répand comme moyen d’imposer des décisions de plus en plus contestées. Ainsi, les projets en cours, filière RH et Finances bloquent sur les transferts à Bucarest. Ils apparaissent totalement « bricolés », simple mise à exécution à la va-vite par ses « top managers » d’une décision dégringolée de sa planète. Chez RISQ, il va falloir nous expliquer comment on peut supprimer des emplois tout en pratiquant des journées de travail de plus de 10 heures qui se prolongent couramment jusqu’à 21h. le soir.
MUTUELLE
La négociation sur l’évolution du régime obligatoire devait s’achever le 24 juin, ce qui ne sera probablement pas possible. Il faut dire que la négociation s’est longuement enlisée sur la prétention du Directeur des relations sociales d’équilibrer les comptes de la mutuelle en réduisant les prestations. Il aura ainsi contribué à constituer un front syndical qui a élaboré une série de propositions communes qui supposent que la Direction mette la main dans le porte-monnaie pour apporter sa contribution à l’équilibre en question.
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