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FAUT PAS CONFONDRE

Les zanalystes de Citigroup considèrent que le plan de la SocGen est trop timide… les « marchés » seraient donc déçus : pas assez de sang, pas assez vite. Faut-il y trouver la cause de la frénésie qui a pris la DRH depuis la signature de l’accord sur l’emploi et la présentation des projets de réorganisations ? Des promesses auraient été faites pour que les emplois soient supprimés au plus vite, les réorganisations effectives dès juillet ? Depuis la DRH fait flèches de tous bois : tenues d’assemblées « d’information », convocation de salariés par les « HRBP », programmation de réunions du CCE, du CE, de CHSCT pour les déménagements… Tout ceci avec un seul but évident : pouvoir expédier les obligations légales de consultations pour, enfin, lâcher les chevaux le 8 juillet comme promis au conseil d’administration. Sauf qu’on ne fait pas les malins quand on n’est pas capable de tenir le rythme. Les commissions du CCE ont été réunies fin avril avec des documents qui ne sont pas à jour et qui ne tiennent pas compte des points actés en commission de concertation… sans compter les approximations des représentants de la DRH qui n’ont que la navigation à vue à nous proposer. Genre « on verra début juillet avec la commission de suivi comment on traite les candidatures au départ volontaire » ou bien « évidemment que chez DEVL, on ne va pas démarrer les réorganisations en juillet, en plein dans le pic de l’arrêté trimestriel ». C’est un accroc, grave, à l’accord : le processus de consultation est engagé « à la sauvette » de telle sorte que l’on doute qu’il soit sincère. Cette prégnance du calendrier sur tout le reste est aussi un non-sens économique, tellement évident que la CGT partage cet avis, non seulement avec la plupart des autres syndicats, mais aussi avec de nombreux managers. Il ne s’est trouvé qu’un seul interlocuteur syndical pour trouver que démarrer en juillet réduirait le stress des salariés en réduisant les incertitudes sur le sort qui les guette. C’est en effet beaucoup mieux de le découvrir, la veille de ses congés ou le jour du retour, seul sans pouvoir échanger avec ses collègues. Enfin, démarrer en juillet, c’est un pari sur des capacités que la DRH n’a pas, elle l’a démontré dans sa gestion sulfureuse du PSE SGCIB. La 1ère réunion plénière du CCE, le 14 mai sera l’occasion de faire front commun pour exiger le démarrage en septembre.

JUSQU’ICI, TOUT VA BIEN

Dernier avatar du feuilleton Mikado, la Direction vient de créer un site intranet dédié, baptisé « Accenture post-trading ». Ce site s’ajoute aux sorties de Christophe Mianné, genre « le train ne passera pas 2 fois », « le référé des syndicats n’y changera rien », à la rumeur « on se bouscule pour s’inscrire »… On pense à la célèbre méthode Coué. N’empêche que, discrètement et illégalement, la Direction a fourni à Accenture le fichier des anciens d’OPER partis dans le PSE pour leur faire une offre ! Les affaires du gang des Christophe ne vont pas fort non plus en Asie. Les Indiens n’ont pas du tout apprécié ce qu’ils considèrent comme un déclassement et refusent de travailler pour Accenture. Les autorités réglementaires ne rigolent pas : le refus d’agrément coréen risque bien d’être suivi à Singapour, Hong Kong et Tokyo, mettant ainsi 15% de l’activité hors du transfert…Motif du refus : des données clients sensibles ne peuvent être communiquées à un tiers externe à la banque !

 

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