QUI VA PIANO
La commission de concertation a débattu lundi et mardi des projets de réorganisations qui entraîneront des départs volontaires. Lundi, c’était sur la filière finances et RISQ, mardi sur la filière RH. Plusieurs heures de débat dont nous saurons s’ils ont été utiles rapidement. Ces projets « tests » le sont autant pour la Direction générale que pour nous. Entre le scénario qu’elle a présenté au conseil d’administration et les projets finis qui seront présentés aux instances représentatives, on mesurera avec précision la portée des engagements pris à notre égard pour conclure l’accord sur l’emploi. Si les projets finis qui sont finalement transmis sont identiques aux projets et au calendrier « non finalisés », alors clairement, cela signifiera que la suite ne se déroulera pas dans la confiance. L’engagement de confidentialité que nous avons souscrit ne nous permet pas de commenter les projets pour l’instant, mais il ne va pas jusqu’à nous priver de dire s’ils ont évolué grâce à la concertation, ou pas. L’autre indicateur sera le calendrier, alors que nous n’avons pas reçu de réponse à nos observations et propositions, il n’a pas été fixé de nouvelle réunion de la commission depuis mardi dernier… un problème de disponibilité paraît-il (pas la nôtre) ! Cela pourrait signifier qu’après un petit tour de piste en rond pour faire plaisir à la CGT qui avait tapé fort du poing sur la table lorsqu’après la première réunion de la commission le 3 avril, la Direction s’était considérée autorisée à commencer le processus de consultation des instances. La Direction s’apprêterait-elle à nous expédier une version retouchée à la marge pour tenir un calendrier promis à des gens pressés de faire des annonces aux marchés et à l’assemblée des actionnaires ? La signature de la CGT ne se galvaude pas, si nous constatons que ces inquiétudes sont fondées, le personnel sera informé et il saura à quoi s’en tenir. A contrario, si les projets sont plus que modifiés « à la marge », nous le dirons aussi.
PAS CHÈRE COLLABORATRICE…
, pas cher collaborateur ! Le message de DRHG à propos de l’intéressement et de la participation 2012 versé en 2013, ce que la Direction baptise désormais, la rémunération financière, aurait mieux fait de commencer par cette formule corrigée ! En effet, cette « rémunération financière » n’aura jamais été aussi basse en % de la rémunération de base. Elle représentait plus de 100 millions d’€ en 2011, un montant conservé en 2012 à cause d’un rattrapage, qui chute de près de 30% en 2013, à moins de 70 millions d’€ ! La baisse a pour origine l’effet de la prise en compte dans la formule de calcul du coût du risque depuis 2008, un effet défavorable qui a une probabilité de se renouveler l’an prochain. Voilà une annonce qui ne va pas enthousiasmer le pékin lambda qui subit ainsi de plein fouet une sorte de curieuse solidarité nécessaire au maintien du financement des PME alors que la fête recommence dans d’autres domaines : rémunérations des dirigeants et reprise de la distribution de dividendes à nos chers actionnaires, reprise de la hausse des bonus qui ont ainsi rattrapé la moitié de la baisse subie en 2011. C’est pas gagné pour fourguer les 11 millions d’actions à 21,33 € de l’augmentation de capital réservée au personnel, à part ceux qui comptent sur le plan d’adaptation pour que le cours remonte.
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