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CONGRATULATIONS

Près de 2h30 d’entretien ce 7 mars, Frédéric Oudéa était particulièrement satisfait de la signature de l’accord emploi à la Société Générale. Signature unanime puisque la CFDT a finalement décidé de signer l’accord elle aussi. Elle bénéficiera de la qualité de signataire grâce à la demande de la CGT qui avait souhaité lui laisser cette possibilité après le 13 février, date initiale de l’accord. Les remerciements du Président n’ont pu être entendus par les représentants de FO qui n’étaient pas là, pour cause de destitution par la Fédération de leur déléguée syndicale nationale coupable d’être signataire d’un accord que la Fédération en question considère comme « une déclinaison de l’accord MEDEF/CFDT/CFTC/CGC » ! Curieux de la part d’une organisation qui vient de signer précisément un accord de ce type chez Renault, comprenne qui pourra. Nous reviendrons la semaine prochaine sur l’entretien plus en détail. Soulignons que Frédéric Oudéa n’a pas fait d’annonce fracassante, assurant même à ceux qui en étaient persuadés qu’il n’y a pas de projets tous ficelés dans les cartons. Certains candidats au départ volontaire dans les starting-blocks seront déçus. Frédéric Oudéa a confirmé que les projets étaient en cours de réflexion, et seraient d’abord discutés dans l’instance de concertation. Il a annoncé une réunion de celle-ci dans 3 à 4 semaines, c’est Séverin Cabannes qui essuiera les plâtres... La CGT a rappelé au Président que nous avions rempli notre part du contrat et qu’il devrait remplir la sienne maintenant. Ajoutant que pour nous, la « transformation » devrait se faire en maintenant l’intégrité du groupe, nous avons pris « Mikado » comme contre-exemple à ne pas suivre. Retenant un sourire furtif, il nous a répondu qu’il n’entendait « certainement pas multiplier les projets de ce genre » !

RÉFORME BANCAIRE

Objet des préoccupations de Frédéric Oudéa, la réforme bancaire doit entrer en vigueur en juin. Les fédérations syndicales ont été reçues au Ministère des Finances pour faire le point le 5 mars. De ce point, on retiendra que la réforme inclura bien un plafonnement des commissions d’intervention, dont l’impact sera très important sur le résultat de la banque de détail France. Le conseiller du ministre a pointé « le dynamisme » parlementaire sur le sujet, et la méfiance qu’ils éprouvent vis-à-vis du Ministère « des banques ». Il a vivement encouragé les fédérations syndicales, moins suspectes, à rencontrer les groupes parlementaires pour leur exposer les risques sur l’emploi dans les réseaux qui pourraient résulter d’une baisse brutale du PNB. Encore faudrait-il que nous ayons les vrais chiffres en mains. Car la dérive de ces dernières années, qui a poussé à une guerre des taux sur les crédits immobiliers compensés par les commissions, n’est pas tenable plus longtemps. La CGT ne se voit pas aller dire aux parlementaires : « Ne touchez pas aux commissions d’intervention qui frappent les plus pauvres pour sauver les employés de banque », l’argument serait moyennement crédible. C’est pourtant le terrain choisi par la FBF… qui agite un chiffre de PNB de 3 milliards invérifiable et la menace de licenciements dans les banques. Nous allons donc lui demander quelques précisions sur ces estimations puis nous demanderons audience aux parlementaires.

 

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