RESOLUTION 2013
Il ne faut pas abuser d'information trop riche après les fêtes. L'année 2012 s’est terminée sur une série de négociations, dont les plus serrées ont été celle portant sur le fameux plan d'externalisation d’une partie des back-offices de SGCIB appelé Mikado et celle concernant l'adaptation de l'emploi au sein du groupe pour les années 2013-15, la tentation du « PSE permanent ». La NAO (négociation annuelle obligatoire sur les salaires) a été expédiée puisque la direction est restée sur sa position: pas d'augmentation collective pour 2013, pour la deuxième année consécutive. Tout au plus a-t-elle accepté de lâcher une prime de 300€ pour les plus bas salaires de la banque (inférieurs à 36.500€ annuels), réaffectant ainsi le dividende social de l'année passée, assortie d’un chantage à la signature... La CGT a considéré qu’il ne convenait pas dans les circonstances présentes de céder à ce chantage, alors qu’a contrario, tout milite pour constituer un contre-pouvoir syndical uni capable de résister à ce genre de pression. Nous n'avons pas non plus signé l'accord sur l'accompagnement du plan Mikado, bien que nous ayons négocié de pied ferme afin d'obtenir le maximum de garanties pour les salariés concernés. Cela aurait pu constituer un argument suffisant pour emporter notre signature. Mais il n'en reste pas moins que nous sommes fermement opposés à ce projet, qui n'est de plus que le précurseur potentiel d'autres externalisations dommageables pour la pérennité de la banque. Au final, ce sont les salariés qui ont tranché: consultés, 361 d'entre vous se sont exprimés et les 2/3 se sont opposés à la signature. Seules deux organisations syndicales ont paraphé cet accord, les mêmes que pour la NAO. La lutte n'est toutefois pas terminée. Enfin, les discussions sur l'évolution de l'emploi entre 2013 et 2015 se poursuivent, sans que l'on discerne encore très bien où elles vont aboutir. Après les escarmouches du 18 décembre, le directeur des relations sociales a soigneusement évité les sujets qui fâchent lors de la réunion du 3 janvier, promettant une fois de plus de nouveaux écrits pour la prochaine fois, le 9 janvier. Sans doute pour éviter de trop nous remonter avant la grève de mardi prochain 8 janvier. Janvier, c’est aussi la discussion qui va s’engager sur les conditions de fermeture des PSC de Bercy et Réaumur, car le réseau doit lui aussi payer son tribut, rebaptisé chez BDDF « adaptation de notre base de coûts ». Le réseau d’agences est constitué pour l’heure de 2300 agences, en incluant 966 agences sans caisse à effectif réduit, 1 ou 2 personnes). Pour 2013, 20 à 30 agences seront fermées. Les agences sans caisse seront plus nombreuses en 2013, 55% du parc contre 42% en 2012. En terme d’emplois, le solde net de BDDF devrait être négatif de 400 en 2013, couverts par le millier de départs en retraite attendus, d’où l’affirmation qu’aucun plan de départs ne sera nécessaire. Alors que la pression continue de monter tant dans les services centraux que dans le réseau, le 8 janvier sera l'occasion pour vous de montrer votre détermination face à la politique à courte vue de la direction générale, qui sacrifie les salariés et, à notre avis, la pérennité de l'entreprise sur l'autel de la communication financière.
Meilleurs voeux de santé, bonheur et prospérité pour 2013…
… et pour bien commencer l’année, participez à la grève de mardi prochain 8 janvier !
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