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4 MILLIARDS DE FRAUDE !

Mazette, ce n’est pas rien. Et une presse bien intentionnée vis-à-vis des budgets sociaux d’en rajouter en glosant sur le « Tax Freedom Day » (pour les has been, le Jour de Libération Fiscale, celui à partir duquel on peut vivre pour soi et pas pour les prélèvements sociaux) ; l’éditorialiste des Echos faisant toutefois remarquer que cotiser pour la Sécu et les retraites, c’était quand même cotiser pour soi. On ajoutera à supposer d’ailleurs que cotiser uniquement pour soi constitue l’alpha et l’oméga, comme si on ne prenait jamais un transport en commun par exemple. Maintenant, si on se penche un peu sur les chiffres, on s’aperçoit que 4 milliards c’est le chiffre de la fraude sociale mais surtout fiscale, que la première ne représente « que » 480 millions (sur 4 milliards) et que le premier poste en est, et de loin, le travail illégal. Quant aux 120 millions de fraude à l’assurance maladie, le même Les Echos note que « les fraudes restent surtout l’apanage des professionnels de santé et des établissements de santé ». Evidemment, vus comme ça, les chiffres ont tout de suite un aspect moins vendeur que le concept fumeux de Freedom Day.

STANNO TUTTI BENE !!!

On se rassure comme on peut. Pourquoi le PSE a « si bien » marché ? Des esprits chagrins y verraient une nouvelle pas rassurante, eh bien c’est justement qu’ils sont chagrins. Le nouveau langage de la direction, expérimenté au Comité d’Entreprise Européen, c’est que la Direction Générale a négocié tout exprès un PSE répondant aux besoins d’une population jeune et diplômée (elle oublie un peu qu’il y a eu des arrêts de travail durant la négociation), pour laquelle c’est quasiment le plein emploi. Bref, ça baigne, la direction avait tout prévu et la situation est sous contrôle ; on s’est repliés sans doute sur des positions préparées à l’avance. On verra bien quelle sera la courbe des démissions (donc sans les conditions négociées) après fermeture du PSE, ça nous étonnerait qu’elle soit étale. Il est vrai qu’au même CEE Frédéric Oudéa lui-même plaidait pour ne pas faire du turn-over l’indicateur de référence quant au moral des troupes. En 1935 déjà, Ray Ventura amusait la France avec « Tout va très bien Madame la Marquise ».

MAP

Manager, Agir, Piloter, on aura au moins échappé aux anglicismes incontrôlés d'ailleurs. Donc il s’agit, dans le réseau, de l’outil de pilotage de l’activité des conseillers clientèle. Ce qui, de facto, excluait les chargés d’accueil lors de sa présentation au CCE et aux CE. Vous pensez bien, dès la mise en place concrète, les directeurs de DEC ont transgressé la règle ce qui fait que MAP sert aujourd'hui à piloter l'activité d'à peu près tout le monde dans le réseau. Pratique unanimement dénoncée en CCE début Juillet, y compris par la direction (c’est assez rare pour être noté) suite à la saisine faite par la CGT. Laquelle direction est maintenant bien embêtée pour contraindre ses directeurs à revenir en arrière: « on va laisser la DRH du réseau trouver la meilleure solution pour le faire » dixit. Sans vouloir être soupçonneux, mieux vaudrait a) que l'on suive ; b) que les intéressés (les chargés d'accueil) fassent savoir que ce n'est pas ce qui est prévu à l'origine et que MAP ne leur est pas applicable.

 

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