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EXTRA TERRESTRES

Dans le calendrier de ce premier semestre était prévue une réunion « de réflexion sur le stress », selon la formule du directeur des relations sociales, Jean François CLIMENT. La séance a commencé par la présentation des derniers résultats de « l’observatoire du stress » par le Cabinet STIMULUS. L’étude des résultats selon le sexe démontre que les femmes sont plus stressées que les hommes, puisque 17% d’entre elles sont en situation d’hyper stress contre 7% des hommes.BDDF est le pôle le plus exposé à l’hyper stress, avec 17% pour le réseau, 10% pour GIMS, 13% pour CEN, 11 % chez DSFS, 10% chez BHFM et 8% chez SGCIB ! Les traumatismes de Roméo sont encore bien présents dans les esprits de chacun, les plaies des Évaluations 2011,  la gestion calamiteuse du PSE et de la réorg de SGCIB… « Hallucinante ! », c’est ainsi que nous avons qualifiée la tenue de cette réunion d’examen de statistiques dans le contexte actuel. Nous avons rappelé que les mesures d’urgence pour éradiquer l’hyper stress n’ont toujours pas été prises. En terme de modification nécessaire de l’organisation du travail pour faire baisser la pression et le stress, nos revendications restent sans réponse depuis des années. La proposition récente de la CGT aux CHSCT de mettre en place une cellule d’écoute pour les gens « victimes » du PSE a été retoquée par des arguties de bureaucrates. Manifestement, tout le monde ne vit pas sur la même planète.

ASSEMBLÉE D’ACTIONNAIRES

Frédéric Oudéa apparaissait un peu tendu au moment d’entamer son discours introductif craignant sans doute que la séance tourne comme celle du Crédit Agricole. Il n’avait pourtant pas à s’inquiéter : en dépit des nombreuses interpellations sur le montant de sa rémunération au regard de la performance boursière de l’action, le climat est resté serein. Pour Frédéric Oudéa, nous entrons dans une « période compliquée et incertaine », qui peut durer plusieurs années. La banque doit donc s’adapter. L’adaptation et, plus encore, la « transformation » seront ses leitmotivs. Il nous a promis implicitement d’autres réorganisations et davantage de recherches de gains de productivité à tous les niveaux à travers ce qu’il appelle « l’accélération de la transformation » afin d’atteindre les exigences de Bâle 3 pour fin 2013. Le grand sujet a été celui de la maîtrise des coûts, couplée à la « fluidification des processus » qui permettront la poursuite des mêmes activités à moindre coût sans « dégrader la satisfaction clientèle ». Bref, un refrain que tous les salariés de la SG connaissent bien… comme manifestement, Frédéric Oudéa n’attend pas grand’chose du côté de la croissance des revenus de la banque, il a fortement souligné que cette maîtrise des coûts était essentielle pour retrouver une profitabilité en ligne avec les attentes des actionnaires… mais pas avant deux ans, en raison de la difficulté du « parcours de transformation ».

NOUVELLES DU FRONT

Il semble bien qu’on s’impatiente à la DG et que le nouveau patron de SGCIB aimerait bien clore le PSE au plus vite. La semaine prochaine, l’espace emploi, dont on connaît la redoutable efficacité, sera chargé de reclasser les « directs » récalcitrants du Front… de gré ou de force selon le patron de SGCIB. De quoi améliorer l’image de la SG au moment de la sortie de Kerviel, le retour.

 

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