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HAUTE TENSION

Lors de la séance du Comité Central du 10 mai, Frédéric OUDEA est venu répondre aux questions des élus sur le contexte économique de ce début d’année. Après « une forme d’accalmie » observée lors du premier trimestre, qui a permis à la SG de dégager un résultat positif, « on assiste à nouveau depuis le début avril à une situation de forte tension et de doute », générée par la situation de l’Espagne, les élections législatives en Grèce et l’alternance politique en France. C’est sûr, si les Espagnols ne regimbaient pas dans des manifestations massives, si les Grecs n’avaient pas licencié les députés qui ont voté le plan d’austérité exigé par l’Europe et si les Français avaient réélu le partisan de la règle d’or,  qu’il y aurait moins de doutes ! Concernant la crainte qui pèse sur le secteur bancaire français, à savoir l’éventualité d’une décision imposant la séparation de la banque de détail de la BFI, Frédéric OUDEA a balayé les 3 scénarii possibles : la séparation totale, « aucun pays ne va dans ce sens-là » ; la filialisation à la Vickers « aurait pour conséquence la filialisation du réseau pour la SG »…selon lui, la filialisation de la BFI ne protégerait en rien la maison mère, qui récupérait les pertes en cas de résultats négatifs. Quant à la méthode US « elle n’est pas si simple à appliquer », et toujours pas mise en place aux USA. La meilleure solution, selon lui, est d’attendre l’évolution de Bâle 3 d’une part, qui renforcera le système, et d’attendre les décisions de l’Europe cet été. C’est le message qu’il compte rapidement transmettre à la nouvelle équipe gouvernementale en tant que président de la FBF… c’est sûr qu’avec autant d’ambition, ça va aller beaucoup mieux.

LES NOUVELLES DU FRONT

La direction a saisi l’occasion de la réunion de négociation du 9 mai pour annoncer qu’elle avait atteint ses objectifs de réductions de postes sur GBS, la partie fonctions supports de SGCIB, et qu’il restait encore 150 réductions de postes à réaliser au Front. La palme des fuites revient à OPER, qui a dépassé l’objectif de 40%. Ce constat déjoue les pronostics et confirme que ce rush n’avait pas été anticipé par la direction… qui persiste et signe pourtant dans son incroyable capacité à pratiquer l’auto satisfaction. Après avoir mésestimé le malaise qui a poussé bon nombre à prendre la poudre d’escampette, elle pensait pouvoir enregistrer avec satisfaction la fermeture du plan à GBS et « remettre tout le monde au travail »… Il a fallu lui rappeler que sa gestion rocambolesque du PSE avait poussé des gens dans des situations critiques et qu’elle ne pouvait s’en laver les mains. Nous avons fini par obtenir un examen au cas par cas avec bien du mal. La CGT a demandé également de prolonger le fonctionnement de l’espace emploi sur le moyen terme pour poursuivre les processus de reclassement et permettre à ceux qui ne pourront partir d’obtenir une mobilité afin de changer de hiérarchie et se soustraire à d’éventuelles représailles. Le principe de ce prolongement est accepté, reste à se mettre d’accord sur les détails, où parfois se cache le diable. La question n’ayant été abordée par personne, la CGT a également demandé à ce que la direction affiche clairement qu’elle a exclu tous ceux qui, hors SGCIB, avaient postulé à un départ. Quant au « plan de transition d’activité », il a crevé le plancher avec 6 heureux élus !

 

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