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NANAR PRÉSIDENT

Bernard Cailliau, membre CGT, a été élu Président du conseil de surveillance du Fonds E réuni le 21 avril dans le cadre de l’accord sur la présidence tournante entre les syndicats. La chose ne manque pas de piquant, un partageux pour présider notre magot, voilà qui fera frémir plus d’un rentier. Pour cette première, le conseil s’est prononcé contre 2 résolutions qui seront soumises à la prochaine assemblée générale des actionnaires. L’une propose une augmentation des jetons de présence, de 1, 030 millions à 1,250… soit une moyenne de 90.000€, en hausse de 4% par administrateur… bel esprit d’équipe ! L’autre porte sur le renouvellement du mandat de Jean Martin Foltz au conseil d’administration, qui a fait l’unanimité contre lui un peu partout où il est passé, de Peugeot à la Société Générale. Pour féminiser le conseil, le nombre de ses membres est augmenté, avec l’entrée de 2 femmes, l’une de Citybank et l’autre de Santander. On remarque qu’à l’inverse, le nombre de représentants des salariés avait été diminué, de 3 à 2, pour rendre le conseil « plus efficace » par un nombre réduit de membre. O tempora ! O mores !

RELEVÉ DÉLIRANT

Il fallait oser, mais comme dit le proverbe, ils osent… non contente de fouler aux pieds le relevé d’engagements signé pris par la direction du réseau auprès des organisations syndicales pour encadrer les pratiques commerciales, la direction de la DEC Paris 16 a singé l’appellation en présentant à chaque conseiller un « relevé d’engagements », lequel contient ses « engagements » à réaliser les objectifs 2011 qu’elle leur assigne ! Un détournement de vocabulaire hallucinant qui franchit des limites encore jamais vues. On ne parle même pas du niveau de ces objectifs, tout aussi délirant, mais simplement du fait que son existence contredit toutes les règles d’un autre véritable relevé d’engagements, celui fixant les règles en matière d’évaluation et de fixation des objectifs qui prévoit explicitement que ces objectifs ne peuvent constituer des « engagements », puisque le salarié n’a pas à valider les objectifs et qu’il en prend seulement connaissance. On imagine que le patron du réseau, Laurent Goutard, nous expliquera lors de sa prochaine rencontre du 9 mai avec les syndicats qu’il ne s’agit là que d’initiative commerciale locale trop enthousiaste. Nous y voyons plus grave, conséquence d’une boîte de Pandore ouverte par la direction générale, ce qui fera l’objet du débat de la commission de suivi sur le processus d’évaluation le 28 avril.

SCHIZOPHRÈNE

L’implantation des centraux dans le bourbier d’Île-de-France tourne à la schizophrénie, les salariés étant baladés d’un immeuble à l’autre au gré des aléas… le must étant le déplacement de la Défense à l’Ouest vers Fontenay à l’Est et vice versa, sur la ligne A du RER tellement saturée que les retards sont quotidiens. Le CHSCT a mis un coup d’arrêt au déménagement vers l’Est pour DEVL/ACM/FIL. Ne reculant devant aucun sacrifice, pour les autres, la direction avait expliqué aux salariés qu’ils étaient obligés de suivre, quitte à faire 1h de RER ou plus, parce que « leur contrat de travail les y obligeait ». C’est un avertissement pour les directions centrales qui doivent comprendre qu’en Île-de-France, les distances se mesurent en heures de transport.

 

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