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LE GRAND ÉCART

La négociation sur l’accord relatif à la suppression des écarts salariaux femmes-hommes piétine depuis plusieurs réunions… le fond de la question est qu’une liste est établie depuis 3 ans sur laquelle figurent plus de 2000 femmes dont le salaire est inférieur de plus de 6% à la médiane de celui des hommes, à niveau, ancienneté, et métier équivalent. Plus de la moitié des inscrites reçoivent une augmentation de leur salaire de base parce qu’il n’existe aucune cause objective à cette discrimination. Mais d’année en année, celles qui sortent sont remplacées par celles qui entrent, car les comportements ne changent pas vraiment. C’est pourquoi le Directeur des relations sociales a eu une idée géniale : changeons les règles pour vider la liste ! Une « astuce » vite dévoilée par la CGT, et depuis le voilà qui tourne en rond pour tenter de trouver quelques signataires compréhensifs. La manœuvre ne remportant pas un franc succès, il a renvoyé au 13 mai, et au cas où, il a même prévu de renvoyer au 21 juin. Mauvaise pioche, ses atermoiements ont suscité la méfiance des syndicats qui ont décidé de se concerter et de lui adresser une lettre commune pour récapituler leurs conditions.

TEAM UP

Ce mode d’organisation du travail tiré du « lean management » avait été présenté comme le moyen d’améliorer dans les fonctions supports de SGCIB le « risque opérationnel », mais pas du tout comme une machine à gains de productivité. Si les chiffres donnés aux 2 CHSCT concernés minimisent l’impact sur l’emploi, il n’en est pas moins significatif sur une population d’un peu plus de 700 salariés. Les contrats externes, stagiaires et prestataires sont les premiers supprimés, au final un gros tiers est « réinvesti », ce qui signifie que 65% des emplois sont supprimés, à charge de travail constante. L’efficacité de ce mode d’organisation n’est pas plus démontrée, à l’encontre du discours de ses laudateurs, la CGT a obtenu la communication du nombre d’heures supplémentaires 2010. Le résultat prouve que personne n’est capable de démontrer objectivement que Team Up a permis de mieux absorber le pic de fin d’année. L’action syndicale aura permis cependant d’obtenir que des « garde-fous » soient mis en place. Un guide « des bonnes pratiques » est mis en place qui va permettre à chacun de s’y référer en cas de débordement. Il précise par exemple que la participation au « morning meeting » est libre et que la liberté d’expression y est garantie. Team Up est-il générateur de mal-être et de stress au travail? Une enquête de longue durée va être conduite par les CHSCT et la médecine du travail sur 6 mois auprès d’un échantillon représentatif de salariés. L’enquête aura pour but d’établir un rapport proposant des axes d’améliorations. Cette initiative, inédite dans la maison, fera probablement école, c’est une véritable avancée.

CAFTÉ

3 iPAD, 137 cafetières en agence pour les clients, c’est le chantier de la direction de la « qualité » exposé devant la commission économique du CCUES ! Plus inquiétant, un autre « chantier » est lancé avec « l’académie du service » du groupe ACCOR pour nous apprendre comment bien recevoir le client : bientôt les conseillers clientèle en tenue de « french soubrette » ?

 

 

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