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La commission de suivi du « Plan LYXOR » s’est réunie, à l’approche du terme de la phase des « départs volontaires ». Alors que 126 suppressions d’emplois étaient prévues par la direction, c'est-à-dire approximativement la moitié des emplois transférés depuis SGAM-AI, 104 départs ont été actés à la date du 14 avril… Ce qui a motivé une intervention musclée de la CGT qui a dénoncé les « encouragements » prodigués envers ceux qui restent à reclasser, quitte à présenter ce reclassement comme incertain et moins sûr que de prendre un chèque et partir ! Il faut préciser que la plupart des candidats au départ volontaire se sont manifestés dès le premier mois, en octobre dernier, et que le mouvement s’est fortement ralenti depuis, notamment depuis la mi-mars, alors que la direction attendait une nouvelle « vague » après la distribution des bonus fin mars pour remplir son quota. En fait de vague, un seul départ a été acté, une vaguelette plutôt. La participation d’une consultante du cabinet accompagnant les « projets externes » a été l’occasion de ramener durement à la réalité l’efficacité de ces dispositifs. Une dizaine tout juste de congés de reclassement sont réunis par groupes, où on leur apprend à tester leur plan « marketing » en allant interroger eux-mêmes les passants sur le parvis de la Défense avec un bloc-notes et un crayon… un must pour des ex de la finance !
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Le terme du Plan LYXOR devrait intervenir d’ici la prochaine réunion de la commission de suivi en mai, mais la commission va maintenant passer au suivi du reclassement des candidats au « droit de retour », autrement dit ceux transférés avec le reste de SGAM chez Crédit Agricole qui souhaitent revenir à la Société Générale. 46 salariés ont déjà manifesté leur volonté de revenir, mais ce chiffre va probablement augmenter grandement dans les prochaines semaines. En effet, côté AMUNDI, la filiale de gestion d’actifs de Crédit Agricole à 75%, on a bien compris qui avait absorbé l’autre. La direction d’AMUNDI vient de présenter elle aussi son Plan de départs au CE : 272 emplois seront supprimés chez AMUNDI, et point n’est besoin d’être Grand Clerc pour deviner que le gros des partants seront des ex-SGAM. Généreusement le Crédit Agricole a déjà prévu 111 reclassements, ce qui signifie en gros qu’il en renvoie 111 à l’expéditeur. Des chiffres qui ont été l’occasion pour la CGT de relever à la commission de suivi que 272 + 126, cela fait presque 500, la moitié de l’effectif de SGAM rayé de la carte dans cette opération ! On peut dire que nous avons été bien inspirés de réclamer un « droit de retour » et de l’avoir obtenu. C’est pourquoi la CGT est intervenue lors de la commission pour « préparer le terrain », car ce droit devra s’exercer dans les meilleures conditions… Or, on peut se demander si des obstacles matériels n’ont pas été volontairement placés pour tenter de limiter le flux. Ainsi, on comprend mal que la direction refuse l’installation de postes réseau SG pour permettre l’accès à l’annuaire et à la bourse des emplois dans l’immeuble SGAM, où se trouve les salariés, alors qu’on en crée tous les jours de nouveaux pour du personnel SG qui s’installe dans cet immeuble. La CGT a rappelé à la direction qu’elle doit installer enfin des postes en libre service que son engagement soit tenu pour de bon, puisqu’aucun obstacle technique ne le justifie.
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