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C’EST PETIT

Alors que les 4 organisations qui ont décidé de ne pas signer l’accord salarial avaient été tout à fait claires, la DRH s’est empressée de publier un communiqué ambigu qui pouvait laisser croire qu’elles signeraient… plus tard. Précisons donc à tous que la seule question à l’étude n’est pas la signature de l’accord pour l’intersyndicale, mais la décision d’exercer un droit d’opposition pour annuler l’accord et contraindre la direction à reprendre les négociations. Oserait-elle en cas d’opposition mettre à exécution le chantage qui a fait si peur au SNB en appliquant une mesure unilatérale inférieure ??? Ce serait assurément réduire à néant sa crédibilité dans les prochaines négociations.

CALENDRIER GLACÉ

Il était bien seul le représentant national du SNB lors de la réunion de signature de l’accord salarial le 15 décembre… seul pour proclamer que le SNB avait « largement » contribué au succès de la grève du 24 novembre, seul à trouver que les 98% de ses adhérents favorables légitimaient la signature de son organisation… et les 6500 grévistes alors, leur a-t-il posé la question ? Dans son commentaire titré « épilogue », le SNB fait remarquer que la loi sur la représentativité l’autorise à signer seul, du fait des 31% qu’il obtient dans les élections locales des comités d’établissement… C’est fort justement souligné, ce qui devra inspirer les électeurs lors des prochaines échéances électorales, s’ils ne veulent plus que cette situation se prolonge… le CE, ce n’est pas qu’une affaire de voyages ou de médiathèque.

UN CHOIX POLITIQUE

Les deux signataires, direction et SNB ont fait un choix politique en signant cet accord. D’abord la direction, qui a délibérément choisi de ne consacrer à cet accord qu’un minimum, même pas le montant de ses campagnes de comm, et qui a décidé de ne pas rechercher un accord majoritaire en ne tenant aucun compte de l’orientation en faveur des bas salaires réclamée par les 4 autres organisations syndicales. Croit-elle, la direction, qu’elle apaisera le mécontentement de l’encadrement avec quelques centaines d’euros ? Ensuite il y a le SNB, retourné à ses vieux démons, la gestion du « moindre mal »… quitte à se distinguer du front syndical uni qui devrait pourtant être une priorité. Un bien mauvais signal à l’approche des enjeux majeurs qui se profilent pour 2010, et particulièrement au vu des inquiétudes que suscite la stratégie de la direction générale pour l’emploi et les conditions de travail.

COURAGE, FUYONS !

C’est Noël pour… Valérie Dechamps, la femme la plus détestée chez SGAM, ex-DRH, dont un communiqué discret vient d’annoncer la nomination à la fonction de SRH à la Société Générale. Elle quitte le bateau SGAM la première, en pleine tourmente, laissant les salariés dont elle avait la charge sombrer dans l’incertitude… Heureusement, ceux-ci peuvent compter sur leurs élus, et au premier rang d’entre eux le secrétaire du CE… c’est dans les moments difficiles qu’on compte ses vrais amis.

 

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