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WHAT ELSE ?

La direction s’est décidée à recevoir les représentants syndicaux à la veille du week-end pour répondre aux nombreuses questions que se pose le personnel sur la situation de la Société Générale. L’absence de communication et les initiatives des uns ou des autres ont suscité des inquiétudes de plus en plus nombreuses à se manifester. La DRH, Anne Marion Bouchacourt avait mobilisé pour la circonstance le représentant de DEVL qui était déjà venu plancher devant la commission économique du CCUES. Arnaud Jacquemin s’est cru obligé de nous faire le coup du « les murs ont des oreilles » avant de nous donner quelques infos qui ne nous ont pourtant pas paru tellement stratégiques. La situation de trésorerie de la Société Générale est donc plutôt favorable, au point qu’elle n’a aucune difficulté à se financer au jour le jour, et même qu’il lui arrive d’avoir quelques longueurs d’avance. Malheureusement, il ne nous a donné aucun chiffre pour cause de confidentialité, arguant que personne ne communiquait sa situation exacte de trésorerie. Voilà qui pourrait faire l’objet d’une réflexion en ces temps de crise où la situation exacte de trésorerie de quelques-uns n’a été connue qu’à l’annonce de leur krach ! La CGT a souligné que le personnel avait pourtant un droit de connaissance sur la situation de leur entreprise et nous avons fait part de notre mécontentement. Dans la discussion qui a suivi, sans donner plus de détail, le représentant de DEVL a souligné que l’environnement économique général serait déterminant, et que la place de la Société Générale devrait s’apprécier relativement à ses confrères. Sur ce plan, la direction a observé des signes positifs de confiance sur les marchés. Au plan de l’impact clientèle, chaque banque subit de son côté les inquiétudes et les déclarations des pouvoirs publics, qui peuvent entraîner des chassés-croisés entre les banques. Certains petits malins croient par exemple qu’en répartissant dans 4 banques leurs avoirs, ils bénéficient 4 fois de la garantie des 70 000€… Nous avons également demandé si de nouvelles dépréciations d’actifs étaient intervenues. Arnaud Jacquemin a répondu que tout avait été soldé en Juin et que depuis, seule l’évolution du marché pourrait impacter le montant final des pertes, tout en soulignant que dans le montant provisionné tout ne constituerait pas des pertes. On pourra quand même s’inquiéter que la récession n’entraîne des réductions d’activité sachant que certains projets, notamment des ouvertures d’agence, pourraient être mis au frigo. Le sujet de satisfaction, c’est quand même de voir que tous désormais vantent le modèle de banque universelle reposant sur le socle solide de son réseau.

SUPERSTITION

On croise les doigts, Jean Pierre Mustier a visité sa nouvelle maison, SGAM, le jour de la saint Jérôme ! Espérons que ce n’est pas un signe, et que le destin ne l’y poursuivra pas. Le prénom honni est pourtant explicitement interdit de cité dans un mail précipitamment adressé au personnel avant la venue du grand homme. Le mail ne précise pas si les 18 Jérôme de SGAM doivent être renommés ou uniquement hélés par leur patronyme. Heureusement, nous serons là pour veiller, puisque le secrétaire du CE de SGAM, tout aussi fraîchement élu, est pour la première fois un représentant CGT, ce qui laissera Jean Pierre en terrain connu !

 

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