• onesignal: 0

LES NOUVELLES DU FRONT

L’occasion sera unique le 25 octobre pour les exploitants du réseau d’obtenir une amélioration significative des conditions d’exercice de leur métier et de réduire la pression quotidienne qu’ils subissent. Il suffira pour eux de participer au débrayage organisé par leurs organisations syndicales nationales le 25 octobre sous forme « d’une entrée retardée pouvant aller jusqu’à une demi-journée de grève ». Tout est parti de la transposition en droit français de la directive MIF, prétexte pour la direction du réseau à mettre fin au commissionnement sur les produits d’épargne, tout en omettant soigneusement d’en tirer les conséquences sur les campagnes, challenges, concours, objectifs de vente de produits pourtant explicitement visés par le désormais fameux rapport Delmas-Marsalet. Après une série de réunions dont le dernier épisode s’est déroulé jeudi 11 octobre, les syndicats ont obtenu que la direction renonce à expédier l’affaire en 1 information et 2 consultations au comité central d’entreprise du 25 octobre. C’est sur la base d’une liste écrite remise par les syndicats à la direction balayant l’ensemble des problèmes relatifs à la condition d’exploitant, dont le commissionnement, que celle-ci a été contrainte d’accepter un cycle de discussions devant déboucher sur un relevé de conclusions qui fera référence et devra être finalisé pour une réunion extraordinaire du CCE le 12 novembre. Afin que nul n’en ignore, la liste est diffusée par les 5 organisations et disponible sur notre site intranet. Fallait-il alors maintenir l’appel à un débrayage ? C’est ce que les 5 organisations syndicales ont pensé en décidant de publier un communiqué commun à la sortie de la réunion du 11 octobre. Pas pour se faire plaisir, mais parce que nous pensons que la participation du personnel influencera directement, et favorablement, le contenu du relevé de conclusions sur des questions qui touchent à la vie quotidienne des gens… et que cela mérite bien un petit investissement personnel. L’occasion sera belle aussi d’aller participer aux délégations qui se rendront à la Défense, à la réunion du CCE du 25 octobre, pour remettre les pétitions à Philippe Citerne qui présidera la séance.

JOURNÉE NOIRE

C’est par ce qualificatif que la presse nomme habituellement les jours de grève dans les transports, et l’on imagine le prochain déchaînement lors de la grève des privilégiés du 18 octobre… Pour être minimum, le service sera minimum ! À nos lecteurs, nous voulons proposer de lire les documents que nous avons mis en ligne sur la question des retraites, et qui démontrent que le débat est biaisé par ceux qui finalement qu’un objectif : obliger tout le monde à travailler plus longtemps pour une retraite amoindrie. Rappelons aussi à ceux qui ne peuvent se rendre sur leur lieu de travail qu’ils peuvent « pointer » à l’agence la plus proche de leur domicile.

AU BON BEURRE

Ainsi, « Les syndicats » seraient les bénéficiaires des retraits en espèces, on en est à près de 10 millions d’euros, opérés par Gautier Sauvagnac (DGS), le patron de la très puissante UIMM ! Les démentis syndicaux n’ont pas eu les honneurs de la presse. Ce renversement de situation évite de poser des questions gênantes, après l’affaire des stocks options d’EADS, sur la probité de ce patronat grand donneur de leçons en la matière… DGS est un expert, il est proprio d’un château à Isigny, réputée pour son beurre !!!

Les infos se trouvent en suivant ce lien