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MA VALISE LANCEL

Ils étaient un bon millier de DAI et Lyxor à avoir versé leur chèque de caution de 150 euros en garantie de leur présence au départ des 4 avions affectés le vendredi midi pour un départ en week-end, pardon en séminaire, au « club Med ». Signe des temps, la destination était le Portugal, moins chic quand même que les destinations précédentes. Ce n’était quand même pas la valise en carton de ceux qui ont fait le voyage dans l’autre sens… Au retour, le bronzage du responsable attestait de leur présence sur les lieux, mais nous interroge : le séminaire se serait tenu en plein air ???

OPER/CAF

On les avait pourtant prévenus il y a 15 jours : les restructurations à la va-vite, quitte à broyer les hommes, ça ne peut plus durer. La direction d’OPER/CAF campait pourtant, imperturbable, sur le poids des bonnes vieilles habitudes et présentait, au CE des Centraux de Mars, une restructuration qui n’informait en rien sur la charge de travail, le contenu des postes et les perspectives attachées à ceux-ci. Il est vrai que ce sont des broutilles de ringards immobilistes. Le personnel, inquiet, en avait fait largement part aux élus et l’obstination au front de taureau de la direction a fait le reste : le CHSCT , celui-là même qui, dans l’enquête sur le suicide de Sébastien F, avait dénoncé le type de restructuration qui était présenté, a été désigné à l’unanimité pour mener une mission approfondie d’expertise à OPER/CAF.

Résultat, la restructuration est, au moins, retardée de plusieurs mois et la direction ne pourra plus cultiver ses petits secrets qui pèsent si lourd sur la vie de chacun... et elle va devoir présenter un projet détaillé qui permette à chacun de savoir exactement quelle sera son affectation, sans y perdre sa qualification. Tout fout le camp.

ÊTRE OU NE PAS ÊTRE

Une fois encore, la CHS va enquêter sur les circonstances qui ont conduit une cadre de RSRH à Val de Fontenay à s’enfermer dans son bureau où la sécurité l’a retrouvée inanimée. Elle venait d’écrire à ses collègues : « il n'y a pas que chez Renault et Peugeot » en sortant d’un entretien chez son responsable. Sa tentative s’est heureusement terminée à l’hôpital qui l’a réanimée, mais le mal demeure. Elle avait le mauvais profil d’une cadre proche de la retraite à qui on a retiré la direction d’une équipe et qu’on a laissée seule dans un bureau sous pression. Mais cette fois-ci, il semble que la direction ait tiré des enseignements de l’enquête menée par le CHS Valmy à propos du suicide de Sébastien à laquelle elle s’était opposée. Son refus l’a de fait exclue de l’enquête et de la rédaction du rapport, sur lequel elle a perdu tout contrôle. À la réunion du 29 mars, le Président a voté pour l’enquête opérant ainsi un virage à 180°. Nous allons donc bientôt pouvoir apprécier le sens de ce revirement : volonté de plus de transparence sur ces drames, de les prévenir en mettant en place des outils d’alerte, d’agir sur les causes dont l’origine se trouve dans le stress généré par le travail ? Ou bien volonté de mieux contrôler pour étouffer et nous ressortir le sempiternel discours sur l’incertitude de la cause, la nécessaire conjonction avec des raisons d’ordre privé, etc…

 

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