QUE FAIRE ?
Il ne s’agit pas là de paraphraser le célèbre écrit de Lénine, source d’inspiration des révolutionnaires de tous poils, mais du titre d’un poulet publié par la revue Banque dont l’auteur est le directeur des affaires sociales de l’AFB. Jean Claude Guéry, c’est de lui qu’il s’agit, écrit que pour favoriser l’emploi des jeunes, il faut fragiliser celui des plus vieux, car « la très grande protection dont bénéficient les salariés titulaires d’un CDI…interdit aux jeunes de les concurrencer » ! Ainsi, les vieux éjectés par les jeunes, ceux-ci ne seraient plus chômeurs, CQFD. Et notre directeur des affaires sociales par antithèse d’appeler de ses vœux les mesures de fond pour « fluidifier le marché du travail » avec comme mesure principale « une réforme du CDI qui assouplisse les conditions de sa rupture ». C’est « le contrat unique » sauce MEDEF qu’il conviendrait mieux d’appeler CDD pour tous. Il faut cependant relever que l’homme parle en orfèvre. Ancien fonctionnaire, « conseiller social » au Trésor, des ministres de droite comme de gauche, il a pris sa retraite pour venir pantoufler en qualité de directeur des affaires sociales de l’AFB. C’est donc un cumulard qui n’a jamais vécu ni précarité, ni CDD, ni risque de licenciement qui donne des avis et préconise d’asseoir tous les salariés sur un siège éjectable. Nous ne manquerons pas de demander au Président de la commission paritaire de la banque lors de la prochaine réunion s’il est bien l’homme qui convient pour négocier avec nous.
RESILIENCE
En cette période estivale, l’actualité sociale reste dense…Invités par la CGT à venir plancher devant le CE des Centraux, Pierre Yves DEMOURES et Sylvie PREAT (représentant la Direction et la DRH d’OPER - Back office de SGCIB) ont été reçus le 28 juin… l’occasion pour la CGT de leur rappeler que même si la situation va plutôt mieux qu’il y a quelques années, on ne pouvait pas faire n’importe quoi et que les syndicats étaient là pour examiner un certains nombres de problèmes spécifiques à ces métiers (organisationnels, économique ou sociaux). En effet, la forte progression des effectifs ne va pas sans accentuer les incohérences du recrutement basé sur le niveau du marché (même poste, salaire différent), la faible mobilité relative (comparée au nombre de « déclarés sortant » qui échappent souvent ainsi au bonus et aux formations espérées). C’est bien parce que ces situations sont récurrentes que nos délégués interviennent tout au long de l’année mais un véritable « dialogue social » devrait permettre de fixer des règles et des limites aux dérives. D’autre part, côté Direction, Pierre Yves DEMOURES a conforté les inquiétudes à propos de la sécurisation de ces activités. Si l’on suit la volonté présidentielle de siège central unique, nous serions en 2006 dans une situation très risquée puisque toutes les activités et les salariés d’OPER seraient concentrés sur le site de la Défense… En précisant qu’il envisageait la possibilité d’une délocalisation sur le Pôle Est Parisien, il officialise ainsi une rumeur persistante qui s’est transformée en crainte depuis.
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