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NOUVELLES DU FRONT

Le quatrième round dans la négociation intéressement – participation – PEE s’est déroulé le 12 mai. La direction est venue avec quelques  aménagements aux projets présentés le 2 mai (cf nos Infos du 6 mai ou l’Intranet CGT). Elle propose d’augmenter l’enveloppe globale de la rémunération financière  (participation + intéressement ) d’environ 2 millions d’euros. Cette proposition a pour effet, d’augmenter la part distribuée à tous (en pourcentage du salaire) mais aussi, de diminuer la part de la participation au profit de l’intéressement (qui est abondable).  En ce qui concerne l’abondement, le taux unique affiché au départ de la négociation (35%) est pour l’instant modulé en 3 tranches : 150% pour les 100 premiers euros investis, 50% pour les 500 euros suivants et toujours un taux unique de 35% pour les sommes investies au-delà…sur ce point, les choses devraient encore évoluer d’ici la prochaine réunion prévue le 23 mai…

RUP’ N ROLL A NICE

En choisissant de supprimer la période d’un an avant de titulariser purement et simplement le salarié dans l’entreprise, le patronat bancaire voulait « dépoussiérer » la convention collective qu’il venait de dénoncer en 1998….Pour être « plus moderne », cette période d’un an est devenue une « période d’essai » de 3 mois pour les TMB et de 6 mois pour les cadres. Or, à plusieurs reprises, nous avons dû imposer un retour aux normes  transgressées par certaines directions locales ou la totalité des plateformes téléphoniques. En effet, s’il est prévu dans la convention collective, la possibilité de renouveler une fois  cette période d’essai, ce ne peut qu’être exceptionnel.. La dernière vérification du registre unique du personnel (RUP) par les délégués CGT sur la DEC de Nice est éloquente ! Sur la totalité des embauches depuis le passage en DEC, 88 % des périodes d’essai ont été renouvelées !  … 3 mois supplémentaires pour maintenir une pression sur les objectifs imposés.

EGALITE FEMMES/HOMMES

Dernière ligne droite en vue pour l’accord sur l’égalité professionnelle à la SG. Le texte sera soumis à la signature le 8 juin. Il marque plusieurs avancées dans ce domaine où le législateur a déjà voté plusieurs lois mais dont il manque toujours les décrets d’application. Ce texte prend en compte la maternité, facteur pénalisant pour le déroulement de carrière des femmes et donc pour leurs salaires.  En imposant des entretiens avant le départ mais aussi avant le retour de maternité, cela devrait permettre d’éviter aux femmes qui reviennent de se retrouver le matin de leur reprise à un poste incompatible avec leur vie familiale. Une augmentation de 3% est attribuée aux femmes de retour de congé maternité qui n’auraient pas eu de révision trois ans avant leur départ. La DRH s’engage à une révision systématique de l’ensemble des femmes de plus de 45 ans ayant eu au moins un enfant. Environ 8 000 femmes seraient concernées soit par une augmentation, soit par un changement de niveau..  Au final, un texte qui a aussi ses lacunes mais qui pourrait être une première pierre dans la construction laborieuse de l’égalité professionnelle.