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NEGO SALAIRES 

La négociation salariale a débuté le 3 décembre à la Société Générale. Traditionnellement, la première réunion est consacrée à l’étude des statistiques et à l’exposé des revendications syndicales. Les prochaines réunions auront lieu le 13 décembre et le 5 janvier, date prévue de la conclusion d’un accord par la direction. Des statistiques on retiendra le satisfecit du  représentant de la direction, Philippe Perain, sur le « juste équilibre » qu’il y aurait entre les rémunérations variables et les salaires de base. Hormis l’habituel écart entre les bonus distribués à SGCIB en 2004, environ 240 millions d’euros contre 45 pour le reste de la Société Générale, ainsi que l’écart grandissant entre le moins bien servi, 152 euros, et les mieux servis, plus de 4000  pour la part variable (sauf hors-classes)… la CGT a souligné de nouveau qu’a contrario du discours officiel, le variable n’était pas ressenti comme un juste moyen de rémunérer le travail individuel, mais plutôt comme une rémunération dont les règles d’attribution sont opaques et arbitraires. On attend donc avec impatience que s’ouvre la négociation promise sur ce point depuis 2 ans. Vous retrouverez ces statistiques comparées aux années précédentes sur notre site intranet. Elles montrent notamment que l’accord salarial 2004, signé par la CGT, a produit des effets positifs qui rompent avec la philosophie des accords précédents. Dans un contexte général plutôt mauvais, rien n’a stoppé la tendance à la baisse du pouvoir d’achat, notamment la perte de 30 millions d’euros au travers de la baisse de l’intéressement. Cela dit, l’augmentation des rémunérations de base de 350 euros a profité à tous, le nombre de salariés ayant bénéficié d’une augmentation individuelle est en hausse, et le salaire moyen des cadres progresse de 1,5% et celui des techniciens de 1,36%, une preuve que cet accord ne discriminait personne. On notera que le système de voiture balai, la GSI n’a concerné, grâce à cet accord, que 7 personnes en 2004. La CGT a demandé de poursuivre dans cette logique notamment par une hausse du salaire annuel de base de 1000 euros et une hausse des minima, ainsi que des mesures pour les titulaires de BTS. Chaque organisation ayant exposé ses revendications, la direction a conclu par son numéro habituel : « les résultats sont bons mais la prudence s’impose », pour cause de dollar, pétrole and so on… Tous les détails sur canal CGT dans Intranet (Arpège - MAIA).

NOIX D’HONNEUR

Sous la pression de la CGT, le représentant de la direction du réseau, Claude Burlot avait du concéder à la commission de suivi 4D de se rendre dans les CRCM pour examiner les revendications du cahier que nous lui avions remis… un cahier rédigé sous l’impulsion des nouvelles représentantes de la CGT du CRCM de Lille. Elles l’attendaient donc avec impatience et avaient soigneusement préparé leurs arguments, bien que sa visite leur fût annoncée la veille pour le lendemain . On les fit donc poirauter toute la matinée de jeudi… Monsieur étant en réunion avec la direction, puis déjeunant avec la direction… avant de reprendre en milieu d’après-midi son TGV pour Paris ! Il est vrai qu’entre deux jeunes déléguées et une entrecôte aux cèpes arrosée d’un grand Saint Emilion, y-a-pas photo !