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LES NOUVELLES DU FRONT

La commission de suivi 4D du 5 octobre abordait pour la seconde fois les problèmes de transferts des emplois dans des zones qui sont très éloignées. Après que la direction du réseau ait mangé son pain blanc, il faut passer désormais aux choses qui fâchent. Le transfert Epinal - Nancy est suivi maintenant du transfert Chambéry - Grenoble, Valence - Lyon, Charleville - Paris entre autres. Les représentants de la direction du réseau à la commission ont campé sur leurs positions habituelles: « si les temps de transport deviennent exagérés, alors les gens doivent déménager ». L’expérience montre jusqu’à aujourd’hui que 90% des gens ont suivi le transfert de leur poste dans un PSC, ce qui signifie que peu ont refusé et qu’il n’a pas été difficile de les reclasser. Mais ce pourcentage pourrait bien changer si la direction du réseau ne se décide pas à moduler la mise en œuvre de son projet. Car devant son obstination, il ne reste qu’un moyen à disposition du personnel : refuser les transferts. Constat semble-t-il partagé par notre DRH, Bernard De Talancé, qui a lâché : « si ceux qui refusent de partir sont nombreux, alors il faudra bien que le réseau fasse quelque chose ». Pari risqué avec la CGT, car une assemblée générale de personnel se tenait le lendemain à Valence qui en a tiré la conclusion : ce sera le refus. On imagine sans peine comment les agents de Montélimar, venus travailler à Valence en 97 ont apprécié que Mrs BURLOT et BROCKMANN n’aient à leur proposer que de déménager ou de pratiquer le covoiturage vers Lyon… Il se pourrait aussi que l’évolution de la jurisprudence pose quelque problème à la direction si elle continue de vouloir boucler à n’importe quel prix humain son projet pour 2008. Il se trouve en effet que la Cour de Cassation considère de plus en plus nettement que l’allongement du temps de transfert pour se rendre à son lieu de travail en cas de transfert de celui-ci à l’initiative de l’employeur… doit être décompté dans le temps de travail et payé comme tel. La CGT ayant informé la direction qu’elle devrait en tenir compte, a immédiatement déclenché une réaction : si vous frappez à la caisse, ce n’est plus du jeu… Effectivement, nous avons signé l’accord 4D pour garantir des droits au personnel mais en aucun cas nous avons signé que nous allions accepter 4D sans broncher. Dans les prochaines étapes annoncées, il semble donc que la direction ait opté pour l’épreuve de force : alea jacta est !

NOIX FRAICHES

Gros succès de la récolte de noix de la semaine passée, mais pas auprès des intéressés évidemment … succès qui suscite des vocations à cause des multiples excès engendrés par une politique commerciale forcenée : à la une de cette semaine, un nouveau truc, le « coaching I.A.R.D. » pratiqué à l’initiative du RCP de Mantes, Guillaume d’Adhemar ! Et voilà nos conseillers inondés de mails et d’objectifs et « coachés »… en gros ça consiste à faire une réunion avant, puis à leur coller aux basques pendant, et à refaire une réunion après… à croire que tous ces coacheurs n’ont pas de boulot. Palsambleu, Morbleu, Messire Guillaume, vous n’êtes point le conquérant, un peu de mesure ! Quant au patron de la DEC Artois – Hainaut, il est invité à festoyer le 22 octobre pour le 1er anniversaire du PSC de Lille. Ses ouailles, qu’il a invité à pratiquer la marche forcée sur ses terres pendant qu’il ripaille, auront grande réjouissance à le voir ainsi croqué dans notre trait de la semaine car ce sera belle et bonne justice.