• onesignal: 0

trait040312

 

 

CARTON ROUGE

Les infos de la CGT avaient rapporté il y a quelques temps les dérapages de la DEC de Bayonne dans le challenge Messalia. Ces dérapages furent qualifiés de « turpitudes » par le représentant de la direction du réseau en séance du comité central d’entreprise. Publiée le 30 janvier, notre info fut suivie d’une lettre adressée à notre délégué syndical le 16 février, une lettre de rappel faisant opportunément allusion à une « réclamation clientèle ». Convoqué peu après par le directeur de la DEC Jean-Paul Barbet, notre délégué s’est vu reprocher de « ne pas s’inscrire dans la gestion dynamique de la DEC », sommé de lui faire des propositions de départ vers une autre agence, et enfin avisé que son variable était réduit à zéro d’une part, et que sa prochaine révision de salaires de 1000 euros était supprimée. « Rien, vous n’aurez rien du tout » a lâché rageusement le patron de la DEC. On se dit que cette réclamation de clientèle ancienne et ressortie des fagots n’est pas grand-chose au regard du dérapage que M. Barbet appelle « gestion dynamique de la DEC » et qui mérite autrement d’être sanctionné à coup sûr… Au-delà, la tentative de rétorsion et la sanction déguisée ont un évident rapport avec l’intervention de la CGT au CCE. Venant à l’encontre d’un chargé de clientèle qui ne fait que bien défendre son métier en dénonçant des méthodes commerciales douteuses et illégales, cette attitude est déjà intolérable. Elle pose d’ailleurs un problème de fond auquel la Direction du réseau devra répondre : a-t-on le droit d’exercer un mandat syndical dans les DEC ou bien est-ce que la présence syndicale n’est tolérée que dans les PSC ? Mais la discrimination et la sanction anti-syndicale sont évidentes. La CGT n’a pas l’intention de laisser faire. M. Barbet doit savoir qu’il se prépare à de graves ennuis qui pourraient le mener jusque devant un tribunal correctionnel s’il ne change pas rapidement son fusil à flinguer les syndicalistes d’épaule.

A CARLOS

Encore une fois la barbarie a frappé, cette fois-ci en Europe à Madrid. A l’heure qu’il est nous ne savons rien si ce n’est la folie meurtrière dont on se demande quand elle s’arrêtera. Après le choc du 11 septembre 2001, on avait brièvement crû que la lutte contre le terrorisme allait mobiliser les énergies, mais les paradis fiscaux qui abritent l’argent du terrorisme sont restés des paradis car ils n’abritent pas que l’argent du terrorisme… et l’attentat de Madrid nous ramène à la case départ. Encore une fois nous sommes frappés et nous pensons au secrétaire du comité d’entreprise européen de la Société Générale que nous sommes fiers d’avoir élu, un madrilène touché dans sa famille et à un collègue espagnol qui a été gravement blessé.

REFORME DES 35 HEURES

La dernière réunion de négociation a finalement abouti à un projet d’accord profondément remanié qui sera soumis à la signature des syndicats le 22 mars. La CGT a obtenu des garanties importantes pour éviter que le regroupement des périodes de référence ne conduise à un allongement général de la durée de travail et à un retour en arrière sur les 35 heures. L’utilisation du CET sera plus facile avec un minimum ramené à 5 jours ouvrés et sera considéré comme du temps de travail effectif pour le calcul des droits sociaux. De plus, la date butoir pour investir les journées non utilisées dans le CET sera repoussée pour tous au 30 avril. Le récit de la négociation et les textes peuvent être consultés sur l’intranet CGT.