39 HEURES : LE RETOUR ?
Lors de la réunion du 14 janvier avec la direction, la CGT s’était inquiétée du regroupement des périodes de référence pour les congés et les jours RTT, notamment du fait que la date butoir du 31 décembre deviendrait unique. La prise des soldes en décembre pourrait devenir impossible sous peine de fermeture. Depuis toutes nos enquêtes menées dans les services et agences confirment que ce regroupement génèrerait d’énormes difficultés… des difficultés soulignées par les gestionnaires de personnel. La DRH n’aurait donc rien vu et cette idée serait tout innocemment née de sa volonté de simplifier la gestion des congés ? On a du mal à y croire, au point qu’en vue de la prochaine réunion du 12 février, la CGT pense que le personnel doit être alerté, car il pourrait bien s’agir d’une méthode détournée pour remettre en cause l’accord de réduction du temps de travail que nous avons signé. Le résultat de ce regroupement des dates butoir au 31 décembre aurait immanquablement pour effet de rendre impossible à beaucoup d’entre nous la prise du solde de leurs congés. Ceci aboutirait mécaniquement à l’augmentation du temps de travail. Il y a 3 signatures sur l’accord RTT de fin 2000, la CGT est l’une des 3 et ceci nous donne quelque légitimité pour en exiger le respect, nous comptons bien le faire le 12 février.
NOIX D’HONNEUR
…au DCPP de la DEC de Bayonne, qui a décroché le gros lot du « challenge du meilleur dérapage », parmi les concours, campagnes, challenges de tous poils organisés dans le réseau. Agrafée par la CGT à la commission économique du CCE, la DEC de Bayonne s’est distinguée dans le placement d’un produit baptisé Messalia en recourant aux méthodes de la vente forcée, comme d’autres ailleurs… le problème est que le nombre de clients exigeant la résiliation était tellement élevé que la DEC risquait de perdre sa 1
ère place au challenge. Et c’est là que l’impétrant à la 1ère place du podium dérape, il fait proroger les contrats d’un mois gratuit pour repousser les résiliations à 2004 ! C’est ainsi que l’on prolongera en toute illégalité le contrat d’un client sous curatelle… et que l’on se prépare à renforcer les parts de marché de la concurrence ! Qu’est-ce qui peut entraîner notre DCPP à pousser ses subordonnés à l’extrême limite ? Serait-il lui aussi un adepte du surf à deux doigts des cailloux ? Peu probable ! Qui est finalement le véritable responsable? Interpellé en commission économique par notre représentant, M. LAUNAY n’a pas eu le temps d’étudier le dossier que nous lui avons remis. Il est débordé le pauvre, presque autant que tous les chargés et conseillers de clientèle abreuvés par lui et ses congénères de la direction du réseau de campagnes, challenges et autres. La question reviendra donc en séance du comité central d’entreprise, car nous ne lâcherons pas prise. Ces dérives qui font en général les choux gras de la presse deviennent le quotidien de la SG qui fait la même chose que tous les autres… et c’est bien ce que nous lui reprochons car en continuant ainsi notre réputation de professionnalisme sera bonne à jeter aux orties. Bien entendu, cette noix attribuée cette fois-ci sera une noix de jambon !