C’EST TOUJOURS NOËL AU CRCM
La CGT a demandé à la direction de rediscuter de l’horaire d’arrêt du travail dans les CRCM le 24 et le 31 décembre. Consciente que le nombre d’appels allait chuter significativement les 2 soirs de réveillons, la direction du réseau a prévu de stopper les réponses à 17 heures… sage décision, mais que faire de l’équipe qui termine son service à 22 heures tous les soirs ? Dans leur grande générosité, les patrons de DIST/CAD ont autorisé les téléconseillers à poser une ½ journée de RTT ou de congé annuel, et comme il en manque encore un peu, ils devront malgré tout rester jusqu’à 17h30 ! Quant à ceux qui n’auraient plus de congés, il faudra jouer à la belote jusqu’à 22 heures pendant que leur famille et leurs copains fêteront Noël et le Jour de l’An !!! Naturellement, les patrons en question auront pendant ce temps ingurgité huîtres et foie gras (voire caviar). On notera au passage que les directeurs locaux des CRCM n’ont pas voix au chapitre. La CGT, présente sur les CRCM, a la ferme intention de ne pas laisser le Père Noël zapper le CRCM…
4D, LES NOUVELLES DU FRONT
La prochaine commission de suivi se tiendra le 8 décembre tandis que la consultation du CCE sur les opérations 2004 est prévue pour la séance du 16. Alors que les premiers pôles administratifs, les PSC, et les CRCM montent en charge, les difficultés s’accumulent, contredisant le discours rassurant de la direction du réseau. Comme d’habitude cette dernière prétend que tout va pour le mieux, sauf que l’on constate son incapacité d’unifier et de codifier les procédures dans les PSC par exemple, alors que vont se multiplier les opérations en 2004. Même improvisation dans les CRCM , la charge des appels
grimpe sans que les moyens suivent et soient
adaptés, les appels se succèdent sur le poste du téléconseiller sans interruption. Et que dire de la désinvolture vis à vis de l’allongement prévisible des temps de transports en région parisienne, plus de 20 salariés de Meaux qui auraient entre 1h30 et 3 heures de temps de transport supplémentaire jusqu’à Paris ! La commission de suivi ne va pas chômer, d’autant que les motifs de conflit pourraient bien se multiplier, comme à propos de la fermeture des plates-formes télémarketing…
ZERO BLABLA
Depuis plusieurs années, la CGT ferraille aussi pour les sous traitants… Notamment dans les services centraux parisiens où un salarié sur quatre, n’a pas le statut SG, ni celui de la convention collective AFB. Présentée comme une variable économique majeure, il n’empêche que la sous traitance se traduit souvent comme une zone de non droit insupportable dont on peut quand même douter de l’intérêt économique. Le sous traitant devant être redevable à tous du salaire qu’il touche…alors qu’il est facturé 5 ou 6 fois plus à la SG. Tout ça tourne rond quand l’omerta règne et qu’il n’y a pas de regards extérieurs…ainsi, les restructurations perpétuelles présentées au CE entraient jusqu’à maintenant dans ce « voile pudique ». Mais c’est par une réponse à un courrier de la CGT, que la direction vient d’accepter de soulever le voile…. Les dossiers de restructurations pourront dorénavant comporter les conséquences sur l’ensemble des activités et des emplois, SG ou non. Comme quoi, la lutte contre la précarité, la CGT la pratique pendant que d’autres en parle… beaucoup. Cette avancée montre que les droits existent et que ça vaut la peine de les faire respecter…
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