ZERO DE CONDUITE
…pour la direction du réseau qui s’est illustrée en session du comité central d’entreprise ! Tout d’abord en tentant de passer finalement en force sur le dossier épineux des ouvertures de guichets par un seul salarié. Pourtant les justifications économiques ne tiennent pas la route au vu des risques que cette direction entend faire courir aux salariés concernés (hold-up, agression clientèle, etc.). La CGT a pourtant plusieurs fois prévenu qu’en cas de mise en place, elle ferait monter la pression en utilisant le droit de retrait d’un danger grave et imminent . Et qu’en cas de pépin, elle n’hésiterait pas à traîner les responsables devant le tribunal correctionnel, y compris les plus hauts responsables – décideurs de ce dossier (Mrs Alix, Ogier, Burlot, Philippe). D’autres dossiers soumis aux membres de la commission économique montrent tout l’intérêt que porte la direction du réseau au personnel et à leurs représentants. Le regroupement des plate-formes télémarketing, pour lesquelles « rien n’était décidé » au moment de la signature de l’accord 4D et qui, 6 mois après, sont amenées à disparaître, pour être intégrées dans les Crcm…L’information sur l’activité vente des Crcm, qui d’après Launay ne change rien et donc ne nécessite pas de négociations ! Pourtant chacun connaît déjà les problèmes dus au développement de l’activité commerciale sur les Crcm. Téléconseillers et conseillers de clientèle partageant l’agenda, ils devraient partager de plus en plus leurs portefeuilles clientèle, et la direction du réseau n’y voit aucun problème…puisqu’il n’est pas question de partager les commissionnements et de laisser aux conseillers les même objectifs ! Le fin du fin a été atteint avec la présentation du « principe d’organisation du recouvrement »…Les demandes d’explication sur les effectifs concernés ont amené les représentants de la direction du réseau à reconnaître que l’état de la réflexion se limitait à la théorie économique : on regroupe le contentieux pour être plus efficace…mais qu’il leur était impossible de savoir qui fait quoi réellement. Soit c’est vrai et avant de présenter une telle restructuration, on essaye de voir ce que la théorie donnera en pratique…soit c’est faux et la direction est en plein délit d’entrave. Quoiqu’il en soit, il est encore temps pour la DRH de corriger ces différents couacs avant la séance plénière du CCE du 29 octobre !
TRAITEMENT SOCIAL
François Fillon avait suspendu la loi de modernisation sociale notamment dans ses dispositions relatives aux droits des salariés touchés par un plan social. La « suspension » devait permettre une négociation… et voilà que le Medef vient de proposer un texte aux syndicats dont l’essentiel est de réduire les droits des salariés afin de faciliter les licenciements. Réduction des délais, augmentation du nombre de licenciements qui rend un plan obligatoire, limitation du pouvoir des tribunaux etc., des revendications pour avoir les mains libres. La négociation est baptisée par antithèse « traitement social des restructurations » ! Pas de quoi nous endormir, y compris à la Générale où nous avons l’expérience du plan social de 93, de la dénonciation de la convention collective en 98, et de la négociation 4D en 2002 !
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