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MAUVAISE PIOCHE

Dans une entreprise où la majorité du personnel est féminine, il fallait s’y attendre, le mécontentement relatif aux nouvelles conditions d’attribution des allocations études et de crèche est à la mesure du nombre d’exclus. La CGT a reçu de nombreux témoignages de protestation et continue d’en recevoir à la suite de nos infos de la semaine dernière. La plupart des mamans ne mâchent pas leurs mots en écrivant à la DRH. Nous invitons toutes celles et ceux qui sont concernés à continuer à écrire… Après tout, ce ne sera pas le premier accord signé sur lequel il sera revenu, cela avait déjà été le cas de l’accord salarial qui avait exclu du versement de la prime les agents ayant moins d’un an d’ancienneté et les intérimaires.

INTRANET SYNDICAL

Les pages des syndicats seront disponibles sur l’intranet, début octobre en principe, mais la messagerie est d’ores et   déjà fonctionnelle. Si vous ne disposez pas d’Internet pour nous écrire  n’hésitez   pas à utiliser intranet, par exemple à l’adresse du délégué syndical national Michel Marchet. C’est par ce canal que nous avons reçu de nombreuses copies   de mails de protestation à propos de l’allocation études. En attendant, nous   en avons publié quelques extraits dans la rubrique opinions de notre site Internet… Bien entendu, la direction a refusé la proposition de la CGT de créer un forum intranet qui aurait permis à chacun d’y exprimer une opinion ou d’interpeller les syndicats de manière interactive. La messagerie sera un moyen de faire un pas en ce sens, en nous écrivant, car nous publierons ensuite sur nos pages,   avec l’accord de l’auteur, les opinions que vous nous adresserez. Cela devrait nous changer de la com’ officielle !

PAS BIEN VU

Décidément, notre ancien président a des soucis avec ses potes. Voilà qu’on apprend que ce dernier va devoir s’expliquer sur les conditions dans lesquelles il a négocié avec Jean-Marie Messier ce fameux  parachute de 20 millions d’euros… en sa qualité d’administrateur de Vivendi,   il avait participé à la transaction sans être autorisé à signer. V.U. réclame   aujourd’hui 23 millions d’euros à Jean-Marie Messier devant le Tribunal de Commerce… et conteste la validité de la transaction. On a pas oublié à la CGT que notre   ex PDG Marc Viénot nous avait  dit en 1993 : « il faut que le personnel de la Société Générale comprenne qu’on ne peut pas lui garantir son emploi à  vie » pour justifier l’établissement de listes de 4500 licenciables. A  ceux-là, Viénot offrait  200 à 300.000 francs pour faire leurs valises… mais   ce n’était pas ses potes.

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