SECURITÉ DANS LES AGENCES
L’affaire paraissait anodine, une simple question d ‘adaptation " aux nouvelles conditions d’exploitation" … et petit à petit, la discussion au CHS du CCE a soulevé le lièvre : la direction du réseau s’apprêtait à multiplier des ouvertures d’agences avec une seule personne présente. Devant la réaction indignée des organisations syndicales, la DRH a invité la Direction du réseau à venir s’expliquer avec les syndicats en direct. La réunion s’est tenue le 7 juillet et c’est encore M. BURLOT qui fut envoyé pour s’y coller. Ambiance chaude garantie, le représentant du réseau n’a pas réussi à calmer nos inquiétudes, malgré ses protestations de bonne foi : " la direction du réseau ne cherche pas à ouvrir des agences avec 1 seul agent "… a-t-il dit ! Non, peut-être, mais elle cherche à en faire fonctionner avec 1 seul agent. Les organisations syndicales ont exigé unanimement que la " loi " en vigueur à la Société Générale continue d’être respectée : pas moins de 2 agents présents dans chaque agence, particulièrement dans un contexte général dont rien ne dit qu’il ne va pas conduire à un risque nouveau, sans parler de la montée des agressions de la clientèle, parfois violentes. Au sortir de la réunion, la Direction a annoncé la présentation prochaine au CHS du CCE d’un document, tandis que les syndicats soulignaient qu’ils considéraient que la responsabilité pénale des membres de la Direction serait engagée en cas de malheur s’ils persistaient dans leur intention.
COMMISSION DE SUIVI 4D
La commission s’est à nouveau réunie le 10 juillet sous la houlette de Bernard de TALANCÉ et la participation de la Direction du Réseau en la personne de Claude BURLOT. A l’ordre du jour notamment était inscrite la question des horaires variables dans les futurs PSC… le problème lorsque l’on regroupe les back-offices du réseau et que l’on allonge les temps de déplacements est qu’il devient très difficile d’imposer un horaire collectif. La Direction en a donc tiré elle-même les conséquences en admettant d’office une plage variable d’une durée minimale d’une heure. Autre sujet brûlant, l’accord prévoit que les agents peuvent faire acte de candidature pour un PSC autre que celui correspondant au déplacement de leur poste. Des dérives étant possibles dans la satisfaction de ces demandes, un numéro d’ordre sera attaché à chaque demande pour garantir une certaine impartialité. Comme à la précédente réunion, la CGT a dû demander le respect des dispositions de l’accord. Cette fois-ci, il s’agissait du CRH de Lille qui refusait d’inscrire dans le compte-rendu d’entretien les souhaits exprimés par le salarié, s’ils ne lui convenaient pas. Enfin le comportement du Délégué Régional du Nord (qui avait menacé les récalcitrants à la grande migration) lui vaudra sa ration d’avoine, après avoir reçu notre noix d’honneur. Conclusion très ferme de cette commission : tout le monde doit suivre les règles. Prochaine réunion le 23 octobre.
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