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COCKTAIL MOLOTOV

La négociation sur la rémunération variable ne semble pas avoir un brillant avenir… Certes, la Direction a capitalisé 2 h 30 de plus dans ses statistiques de réunions baptisées " négociations ", mais le 15 février ne sera pas marqué d’une pierre blanche. Après avoir laissé les représentants syndicaux s’éreinter, François Sin a conclu d’un lapidaire : " mon texte ne peut être modifié qu’à la marge "… illustrant ainsi un sens peu commun du dialogue ! Aucune proposition n’a trouvé grâce : ni fixer une règle de calcul claire, ni fixer de plafond raisonnable, ni définir précisément des critères objectifs d’attribution, ni prévoir un plancher pour reconnaître la contribution de tous au résultat collectif. La CGT a pourtant chiffré précisément à 450.000 euros, le coût d’un plancher fixé au minimum distribué à chaque niveau … sur un total de plus de 32 millions d’euros, on ne peut pas dire que ce soit considérable. On ne voit pas bien à quoi pourra servir l’envoi d’une ultime version du projet aux syndicats s’il est de la même veine, et si finalement, la direction poursuit dans la dangereuse voie qu’elle semble choisir. Ce qu’elle baptise la rémunération variable est un cocktail Molotov qui va finir par lui exploser dans la figure. Car à force de comparaison, tout le monde commence à comprendre qu’à ce jeu-là, tout le monde se fait avoir… Mais si explosion il y a, nous serons beaucoup plus exigeants pour signer un accord !

A CONTRE COEUR

…C’est le moins que l’on puisse dire pour qualifier l’emménagement à Cœur Défense ! Après celui du CRCM à Nanterre toujours contesté, l’avenir des cartons a encore de beaux jours… La réorganisation par branche, le regroupement des services et la hausse du recrutement ont propulsé le nombre de m2 nécessaire. Dès lors, de nouvelles implantations sont recherchées …mais la machine s’emballe pour finalement arriver au bilan déplorable de fin 2001. En dehors de la trentaine d’adresses avec lesquelles les services centraux doivent jongler, les problèmes prévisibles sont survenus : l’implantation à Joinville-le-Pont a été abandonnée en 2001, celle sur Winterthur s’est faite sous la contrainte, sans parler de Saint Ouen, qui sera finalement abandonné après avoir coûté 27.440 € par jour …Il semble que le manque de concertation règne encore pour Cœur Défense, à l’espace plus petit et pourtant plus cher…Pris pour SGIB en novembre 2001, c’est finalement PAEN et BHFM qui iront à partir du 29 mars… Les explications que nous avons demandées à M.Castaignon, responsable des immeubles centraux (CIM), permettent de comprendre que les options ne sont prises qu’en vertu des disponibilités du marché, sous le conseil de CIM et validé par la DG…charge ensuite de remplir avec plus ou moins de cohérence. Pour l’avenir, nous avons insisté pour que les prévisions de changementsoit présentées aux élus du CE. L’engagement a été pris de nous informer des nouveaux projets au fil de l’eau…une promesse que nous saurons lui rappeler.  Le cas contraire serait certainement considéré comme un délit d’entrave.

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