REUSSIR LE 22
Les tentatives se multiplient pour dévoyer et dévaloriser le mouvement décidé par les syndicats de la SOCIETE GENERALE. Depuis " Libération " qui réduit l’événement à l’affrontement ridicule de 5 dirigeants anonymes avec l’Association " Tuloupes " en passant par la Tribune qui cherche les signes d’implosion des syndicats tous les jours. On cherchera vainement dans la presse la moindre information objective sur ce que disent les syndicats de la SOCIETE GENERALE, divisés selon certains, à la solde de leur direction selon d’autres, ou à la remorque des cadres dirigeants. Cela ne nous empêchera pas de préparer activement le succès du 22 et sa suite. Les syndicats ont mis au point un texte à diffuser à la clientèle le 21 et le 22 au matin et qui sera publié dans le Monde. Le 22, les syndicats appellent le personnel à se réunir pendant le débrayage pour débattre de la suite du mouvement et discuter de la possibilité d’organiser une manifestation nationale : cela signifie bien sûr d’arrêter le travail le 22 après-midi, y compris dans les services centraux. Ce devrait être une grande première pour un grand nombre de cadres logés à Valmy dont personne ne comprendrait qu’ils se dispensent de mettre les mains dans le cambouis, la SOCIETE GENERALE devra être réellement fermée pour tout le monde. Le résultat du 22 sera en effet capital pour la suite, car au-delà de tous les commentaires, ce sera, après les signatures sur la pétition, la seule action concrète dont dispose le personnel pour manifester sa volonté en toute indépendance. Le 22, la presse et les marchés auront les yeux braqués sur la SG.
LES LOUPÉS
Parmi les dérapages, le zèle déployé par les " loupés ", entendez les membres de l’association contre le raid… L’exploitation de cette initiative par la presse suffirait à se convaincre de son pêché originel, un pêché qui oblige son initiateur, Yves Tuloup, par ailleurs membre du comité de direction, à protester de " l’indépendance " de son association. Mais il y a pire, emportés par leurs mauvaises habitudes, les sergents recruteurs ont tendance à donner des ordres et exercer des pressions qui risquent de gêner l’action organisée par les syndicats. Parmi les débordements, on remarque des scores d’adhésion qui ne laissent aucun doute sur la liberté des décisions. Le plus grave est qu’au final, cette association finit par aboutir au résultat inverse de son objet. Il y a de quoi être consterné par les arguments que ses fondateurs voudraient publier dans la presse : dire que SBP ne doit pas se faire parce que les équipes SG sont meilleures que celles de la BNP est vraiment une ânerie… c’est faux et cela conforte l’image d’une SOCIETE GENERALE méprisante et dominatrice. Dire que la SOCIETE GENERALE est dans la division 1 mondiale et que la BNP n’a qu’à disparaître puisqu’elle n’y est pas ; c’est aussi une ânerie, car c’est admettre que quelqu’un doit disparaître. En définitive, les arguments de cette association de loupés pourraient bien donner raison au patron de la BNP. Il ne fait que jouer la règle du jeu que nos loupés ne contestent pas. Il vaut mieux dans ces conditions éviter de leur donner les moyens de faire plus de dégâts, et agir avec les syndicats.
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