Le véhicule détruit à Calvi appartenait à un couple d'employés de la Société Générale victime de menaces à répétition
Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Mercredi 22 Octobre 2014 à 16:23 | Modifié le Mercredi 22 Octobre 2014 - 19:27
Ainsi que nous l'avons relaté ce mercredi matin, un véhicule a été détruit la nuit dernière en plein centre-ville de Calvi. Après constatations, ce véhicule qui appartient à un couple, tous deux employés à la Société Générale de Calvi a été détruit par un incendie. Sur le façade de leur immeuble, un cercueil portant les inscriptions "Dernier Avertissement"
Deux employés de la Société Générale, Sofia et Yoann déjà victimes de menaces sous le prétexte d'occuper des emplois "réservés à des corses" vivent un véritable cauchemar. La nuit dernière, c'est à leur véhicule stationné dans la rue Albert 1er prolongée, en plein centre de Calvi que l'on s'en est pris, en y mettant le feu et en dessinant sur le mur de leur résidence un cercueil portant la mention "Dernier avertissement".
La CGT de Haute-Corse, a adressé aux rédactions le communiqué suivant:
"Cette nuit un nouveau cap a été franchi dans l’ignoble et la crapulerie. Nos 2 camarades salariés de la société générale en Balagne ont subi une nouvelle agression. Le véhicule de Sofia et de Yoann a été complètement détruit à l’explosif. Sur le mur de leur résidence à Calvi un cercueil a été dessiné avec l’inscription « dernier avertissement ». La CGT condamne de tels actes déjà perpétrés une 1ere fois au mois de mai dernier. Ces salariés ont obtenu leur affectation en Corse en toute légitimité. Sofia est originaire de Saint Florent et a souhaité tout simplement revenir travailler dans son pays. Malheureusement nos 2 camarades sont depuis la cible de menaces et d’attentats ; accusés honteusement de prendre la place « d’autres Corses ». Voilà ou peuvent mener des revendications de « préférence nationale » ou de « corsisation » dans une Région ou la violence est quotidienne. Comment accepter que des salariés qui ne demandent qu’à travailler et à vivre honnêtement de leur travail puissent subir un tel acharnement et une telle violence. Cet acte odieux doit être condamné par tous les syndicats de salariés. Légitimer de tels procédés c’est nier toutes les valeurs du syndicalisme de solidarités et d’unités.
La CGT apporte tout son soutien à nos 2 camarades et demande que les lâches auteurs de tels actes ainsi que leurs éventuels commanditaires soient rapidement identifiés, jugés et condamnés".