Signature de l'accord emploi 2019 :
Les organisations syndicales étaient invitées par Caroline Guillaumin (DRH du Groupe) à venir signer l'accord "emploi 2019-2022".
Après avoir édité un «4 pages» de synthèse des dispositifs qu'il contient et appelé les salariés à voter "pour" ou "contre" la signature, la CGT a signé l'accord conformément aux retours des salariés qui se sont exprimés (83% favorables).
Celui-ci a été signé par l'ensemble des organisations syndicales.
Caroline Guillaumin a tenu à souligner le "timing particulier dans lequel s'inscrit l'accord qui est au cœur de l'anticipation dont nous avons tous la responsabilité". Elle a "bien lu et compris chaque mot qui a été pesé dans la négociation" et pour elle, "la prochaine étape va être dans la communication et l'explication à la ligne RH pour qu'il n'y ait pas d'interprétation sur l'ensemble des sujets". Ce texte sera ensuite "un élément important dans la main des managers et des RH".
Frédéric Clavière Schiele, officiellement directeur du dialogue social, a tenu à souligner la constance dans le dialogue depuis 2013 pour aboutir à un dispositif, même s'"il est challengé à chaque fois".
Le SNB a validé la reconduction comme socle minimum (expression précise introduite dans l'accord par la CGT) et a souligné les progrès faits sur l'observatoire des métiers, tout en exprimant la nécessité de faire des améliorations sur la formation.
La CFDT a rappelé son attachement à la GPEC et l'observatoire des métiers.
La CGT, après avoir rappelé que nous nous sommes suffisamment exprimés dans la négociation et via le 4 pages "Spécial Emploi", a saisi l'occasion de la présence de Caroline Guillaumin pour intervenir sur 2 alertes (période de définition des objectifs oblige) :
- L'attribution des variables : au-delà des limites même de l'exercice, de la brutalité parfois des annonces, il y a trop d'endroits où le variable est discriminatoire (par l'âge, le sexe, la mobilité, etc), trop souvent incohérent avec le travail effectué et au final, l'exercice qui a atteint ses propres limites est contre productif.
- La pression faite, sur des salariés dans les salles (Mark) ou d'autres secteurs en tension, pour les pousser à la démission, est insupportable. Nous avons négocié pour définir les règles du jeu. Nous signons l'accord, ce n'est pas pour accepter que quelques cow boys s'en exonèrent.
Enfin, nous avons souligné le fait que l'année 2018 avait été catastrophique en terme de négociations (avantages sociaux, médailles du travail et IFC, IRP, QVT, etc), et qu'a contrario, cette dernière négociation avait démontré une réelle montée en compétence des interlocuteurs.
Enfin, nous avons demandé à replanifier la rencontre avec Jean Marc Giraud (sur IGAD) annulée pour cause de mouvement social interne le 14 décembre.
La CFTC a déclaré "faire confiance à la direction pour que les messages soient correctement relayés".
Caroline Guillaumin nous a répondu qu'elle avait pris des engagements forts, notamment sur l'égalité, qu'elle allait regarder les remontées et qu'elle en avait déjà alerté le directeur général délégué.
Les accords vont maintenant entrer en application et la direction va organiser un amphi des RH et DRH lundi 18 mars pour une présentation de l'accord. Celles et ceux qui n'ont pas encore eu le 4 pages rédigé par la CGT peuvent le demander ou le trouver sur notre site internet.
Viendra ensuite le temps de l'application du texte.
Si l'on s'en réfère au passé, il va falloir tenir solidement le cap pour passer la tempête.